Les marques rivalisent d’audace pour proposer des remises toujours plus importantes, qui représentent environ 10 % à 30% des prix sur catalogue, pour des montants allant jusqu’à 9 000 euros. Cette course aux tarifs les plus bas s’explique par la concurrence accrue dans le secteur et le souci d’alimenter l’après-vente, mais aussi la menace des nouveaux cycles d’homologation qui s’appliqueront à partir de septembre.

Jusqu'à 30 % de remise sur certains modèles
Volkswagen casse les prix avec 9 000 euros de remises sur le monospace Sharan, et de 4 500 à 8 500 euros sur certains modèles de la gamme Golf et Passat.
Opel suit également le mouvement avec des offres promotionnelles allant jusqu'à -30 % de réduction sur tous ses modèles Corsa, soit près de 4 300 euros d'économies pour les futurs propriétaires. Quant à son modèle Astra, celui-ci bénéficie d'un rabais de 5 500 euros, ce qui représente 25 % du prix initial. Jusqu'au 13 juillet, la marque allemande « reprend tout ce qui roule » et accorde des remises de plusieurs milliers d'euros contre une balle de tennis, un melon ou autre… Les idées ne manquent pas lorsqu'il s'agit de séduire les acheteurs.
Côté constructeurs français, Renault n'est pas en reste. 4 000 euros sont offerts pour l'acquisition d'un monospace Scénic pendant les mois de juillet et août.
Peugeot, en revanche, concède « seulement » 3 000 euros de remise sur son SUV 3008, chiffre déjà conséquent, mais relativement faible par rapport aux importants rabais pratiqués par les concurrents.
La concurrence et les nouveaux cycles d'homologation favorisent la baisse des prix
Ces promotions se justifient par la féroce concurrence entre les marques, qui s'intensifie malgré le développement du marché de l'automobile. Alors qu'il leur reste encore des milliers de voitures en stock et qu'ils cherchent à vendre des pièces et des services après-vente, les constructeurs essaient de réaliser le maximum de ventes, puisque les concessions vivent aussi des entretiens de véhicules.
D'un autre côté, le malus auto risque d'augmenter avec les nouveaux cycles d'homologation prévus pour septembre 2018. Prenant en compte les véritables conditions de circulation du quotidien, ces cycles entraîneront une augmentation des consommations affichées et donc des émissions de CO2. Cela pourra se traduire par une hausse des malus, avec des impacts sur le prix et la vente de voitures. Une autre raison pour les marques d'écouler rapidement les véhicules soumis aux anciennes homologations.