Lorsque les jeunes adultes commencent leurs études supérieures, ils quittent la demeure familiale et prennent leur envol. Cette recherche d’autonomie a effectivement un prix, qui est celui de la responsabilité. Les étudiants ont (directement ou indirectement) à leur charge, le loyer, la cantine, les frais d’inscription ou encore les frais de cotisations sociales. Cette année, les étudiants en licence et en master devront payer une contribution visant à améliorer la vie estudiantine.

Le budget des étudiants est faible et bon nombre d'entre eux peinent à financer leurs études. Les éventuelles aides qu'ils reçoivent, ne suffisent pas toujours à couvrir les dépenses liées à la vie étudiante, qu'il s'agisse des frais de la vie courante ou des frais spécifiques à la rentrée.
La précarité financière est une réalité que beaucoup d'universitaires vivent sur le territoire français. Afin de mieux maîtriser leurs dépenses, les étudiants doivent les anticiper. Pour cette rentrée 2018-2019, de nombreux changements vont encore impacter le quotidien de ceux qui s'inscrivent dans l'enseignement supérieur.
Les années se suivent mais ne se ressemblent pas
Le coût de la vie étudiante a connu une augmentation dernièrement. Le budget alloué à la rentrée universitaire a également subi une hausse. Dans cette optique, les étudiants doivent prendre connaissance des dépenses qui impacteront leur budget cette année.
Lors de leur inscription dans l'enseignement supérieur, ils doivent se montrer vigilants quant aux charges liées au logement. En revanche, certains postes de dépenses dont les frais d'inscription universitaires ont été revus à la baisse. Les frais des repas universitaires, quant à eux, connaissent un gel.
Être assuré au même endroit que les parents pour dépenser moins
Contrairement à l'année précédente, les étudiants peuvent choisir de rester rattaché à la Sécurité sociale de leurs parents, plutôt que de s'inscrire à une des mutuelles étudiantes (LMDE, SMEREP…). Ainsi, ils ne débourseront plus 217 euros de souscription. Ceux qui sont déjà affiliés à la Sécurité sociale étudiante n'auront rien à payer cette année.
Dans tous les cas, il est recommandé de souscrire une complémentaire santé auprès d'une compagnie d'assurance ou d'une mutuelle. La Sécurité sociale ne rembourse pas l'intégralité des frais liés aux soins et aux traitements médicaux.
Quelques frais spécifiques de rentrée à retenir
Parmi les postes de dépenses pouvant augmenter le coût de la vie étudiante cette année, il y a lieu de noter :
- La Contribution vie étudiante et campus (90 euros) à payer au Centre régional des œuvres universitaires et scolaires. Elle consiste en l'amélioration des services spécifiquement dédiés aux étudiants. Sont exonérés de cette contribution les boursiers et les réfugiés.
- Le loyer, en raison notamment de la baisse mensuelle de l'Aide personnalisée au logement, à hauteur de 5 euros.
- La caution à payer pour le logement, dans le cadre de la garantie Visale. Grâce à ce dispositif, les étudiants n'ont plus à demander aux parents de se porter garants en cas de loyers impayés.
Le prix du ticket de restaurant universitaire est resté similaire pour la troisième année consécutive, soit à 3,25 euros.