Après la faillite d'Autolib’, la maire de Paris a entamé des discussions avec d’éventuels repreneurs. Il a été convenu que le nouveau service ne sera pas confié à une seule entreprise, comme ce fut le cas avec Autolib’. Mais pour l’heure, seul Renault a annoncé son intention de rallier le projet. Son offre d’autopartage sera lancée en septembre.

Le service d’autopartage de Renault lancé à Paris dès septembre

Plusieurs modèles et pas de stations dédiées

Pour son service d'autopartage, Renault déploiera dans la capitale 2 000 véhicules électriques ; une flotte qui est appelée à s'agrandir à partir du début 2020. Cette offre se distingue d'Autolib' sur deux points :

  • le constructeur mettra à la disposition des automobilistes plusieurs modèles qu'ils choisiront en fonction de leur besoin du moment ;
  • les usagers ne seront plus obligés de garer les voitures dans des stations dédiées, n'importe quel parking fera l'affaire.

Ceci est rendu possible par le fait que la gestion de la location se fera désormais via une application mobile.

Sur ce point, Renault n'est pas à son coup d'essai, puisqu'il s'agit du même système qu'il utilise pour gérer son service Zlity à Madrid.


Pour la maintenance, la marque au losange aura ses propres mandataires, lesquels seront chargés à la fin de chaque journée d'effectuer les contrôles et les révisions nécessaires, mais également de recharger les véhicules afin qu'ils soient parfaitement opérationnels le lendemain.

Les tarifs du nouveau service devraient être communiqués bientôt

Pour le moment, sans doute par stratégie marketing, Renault se garde bien de dévoiler les tarifs de ce nouveau service. Selon les propos de Thierry Bolloré, directeur général adjoint du groupe Renault, « le public devrait en être informé en septembre ». Comme indiqué plus haut, ce secteur est fortement concurrentiel, et le constructeur estime judicieux de ne pas divulguer trop d'informations à ses futurs rivaux.

Parmi les autres entreprises intéressées par l'activité de carsharing figure notamment le groupe PSA. Celui-ci a annoncé dernièrement l'arrivée de son offre avant la fin de cette année.

Une fois que tous les opérateurs concernés par le programme d'autopartage auront lancé leur service, bon nombre de particuliers auront juste à souscrire une assurance voiture pour pouvoir rallier l'une des stations de carsharing avec leurs véhicules thermiques. L'objectif de la mairie de Paris est qu'à terme, seuls les modèles électriques seront autorisés à circuler dans la Capitale.