Les constructeurs s’activent énergiquement pour faire de la voiture autonome une réalité. Mais ceux qui s’attendent à voir ces véhicules sans chauffeur débarquer sur les routes devront prendre leur mal en patience. Tant de détails sont encore à peaufiner, et certains ne sont à l’heure actuelle que de simples théories.
Du niveau 1 au niveau 5, l'autonomie a encore du chemin à parcourir
Une grille définissant le degré d'autonomie d'un véhicule a été élaborée par plusieurs organismes, dont SAE International. Celle-ci varie de 1 à 5, c'est-à-dire de la simple assistance à la conduite à celle qui ne nécessite absolument aucune intervention humaine.
À l'heure actuelle, les niveaux 1 et 2 font déjà partie de la vie courante.
Le niveau 2 présente une autonomie partielle qui permet à la voiture de se garer toute seule, de passer les vitesses, de ne pas franchir la ligne continue ou encore de s'arrêter en cas de danger imminent.
Le niveau 3 est annoncé pour l'horizon 2021 – 2022. Avec un tel véhicule, le chauffeur pourra délaisser complètement le volant dans les embouteillages, les autoroutes ainsi que les voies à chaussées séparées. Mais les constructeurs veilleront à ce que le conducteur puisse reprendre le contrôle total de sa voiture à tout moment.
La voiture de niveau 4 aura, quant à elle, la capacité de se mettre en sécurité en cas d'absence de son conducteur. Sa mise en circulation ne devrait survenir que quelques années après l'apparition du niveau 3.
Enfin, le véhicule de niveau 5 sera tout simplement dépourvu de volant et de pédales. Jusqu'ici, on ignore totalement quand il va débarquer… À vrai dire, on n'est même pas certain qu'il puisse voir le jour. Les recherches sur l'intelligence artificielle avancent bien, mais il y a encore beaucoup de chemin à faire.
Des tests « grandeur nature » menés lors du prochain Salon de l'automobile
À l'occasion du Salon de l'automobile en octobre 2018, plusieurs constructeurs vont tester en conditions réelles leurs prototypes de voitures autonomes. Des installations sont prévues à cet effet à l'autodrome de tests de l'Utac Ceram, à Linas-Montlhéry dans l'Essonne.
Lors de ces expérimentations, tous les scénarios possibles seront étudiés pour voir comment elles réagiront à chaque événement, du plus simple au plus complexe, comme les accidents.
Nous pouvons donc affirmer avec certitude que les voitures « classiques » ne risqueront pas de disparaître de sitôt. Justement, si vous envisagez d'en acquérir une, nous mettons à votre disposition notre comparateur en ligne pour trouver l'assurance automobile qui répond le mieux à vos besoins.