Des voitures sans chauffeur capables de se diriger toutes seules. Ce que nous considérons encore comme de la science-fiction il y a quelques années est en train de devenir réalité. Et comme de nombreux pays s’activent actuellement dans ce domaine, dont la France, ce n’est pas utopique de les voir débarquer sur nos routes d’ici cinq ans. Mais alors, arriverons-nous à nous habituer à ce progrès du monde moderne ?

S’habituer aux voitures autonomes ne sera pas simple

Baisse des tarifs des taxis

Comme son nom l'indique, la voiture autonome est capable de se déplacer toute seule, d'analyser son environnement pour adapter sa conduite en fonction des situations (piétons qui traversent, accidents…) et, par conséquent, ne nécessite pas de conducteur.

Une fois qu'ils auront reçu l'aval des autorités compétentes, ces véhicules sans chauffeur devraient notamment être déployés au sein des compagnies de taxi et autres services de VTC, comme Uber.

Pour ces entreprises, l'absence de chauffeur leur permettrait de casser le prix de leurs courses, pour le plus grand bonheur des usagers.

De même, comme tout sera entièrement automatisé, les services de taxis seront disponibles à tout moment, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 (y compris les week-ends et les jours fériés).

D'autres besoins vont émerger

Avec ces voitures nouvelle génération, même si elles ne sont pas encore destinées aux particuliers, de nouveaux besoins vont apparaître chez les automobilistes et d'autres marchés vont se créer.


Par exemple, dans le monde de l'assurance auto, les assureurs devront tenir compte des pannes inédites qui vont survenir et proposer aux assurés le produit adéquat.

Chez les vendeurs de pièces détachées, il faudra aussi renouveler la plupart des stocks, puisque des éléments comme les pare-brises, les pare-chocs et les portières seront alors truffés de capteurs en tout genre.

Un autre secteur également amené à se développer fortement sera celui des logiciels de gestion de flotte. En effet, les compagnies de taxis, les services de VTC ainsi que les gestionnaires de parcs automobiles ne pourront pas se passer de ce fameux outil s'ils veulent gérer efficacement et rentabiliser leur exploitation. En attendant leur vulgarisation, ce genre de programme devrait être assez onéreux, mais selon toute vraisemblance, l'investissement sera amorti très rapidement.