Le constructeur automobile français PSA ambitionne de lancer son service d’autopartage dans les rues parisiennes. Cette entreprise souhaite surtout profiter de la volonté de la maire de Paris de mettre fin à son contrat avec Autolib, prestataire actuel de ce système de mobilité dans la Ville Lumière. D’autres acteurs sont déjà aux aguets.

PSA veut mettre en place son service d’autopartage dans les rues de Paris

PSA souhaite opérer dans le domaine de l'autopartage à Paris. Cette enseigne porte un grand intérêt aux divers atouts de la ville. Ce constructeur automobile français se lance dans cette conquête à l'issue d'une annonce récemment publiée par la maire de la ville. Anne Hidalgo a en effet évoqué son intention de mettre un terme à sa collaboration avec son prestataire actuel Autolib.

La société ambitionne ainsi de mettre à disposition de la population parisienne son expertise dans le secteur. Pour y parvenir, elle vante ses précédents succès à Madrid et à Lisbonne. D'autres opérateurs sont, toutefois, d'ores et déjà, à l'affût de cette opportunité.

PSA projette de remplacer Autolib

PSA évoque l'intérêt qu'il porte à la ville parisienne. Ainsi, cette société dévoile son projet d'opérer dans le domaine de l'autopartage.


Selon la directrice des nouvelles mobilités de PSA, Brigitte Courtehoux :

Le free-floating peut être viable à Paris, où l'on trouve une forte densité de clients potentiels. Nous sommes en contact avec la Mairie. Nous pourrions démarrer rapidement.

Cette annonce se présente comme une proposition plus ou moins discrète à destination du maire, Anne Hidalgo. Cette dernière qui manifeste sa volonté de mettre fin à son contrat avec le service d'autopartage Autolib, actuellement opérationnel en Île-de-France.

En effet, les impacts financiers des véhicules partagés se sont particulièrement ressentis. Ils sont d'ailleurs à l'ordre du jour dans le cadre de l'entretien entre le SAVM (Syndicat mixte Autolib' Vélib' Métropole), l'industriel breton et Anne Hidalgo.

Dans les détails, les prévisions affichent un déficit cumulé aux environs des 293 millions d'euros jusqu'en 2023.

Le marché est d'ores et déjà très concurrentiel

Il est indéniable que PSA est un spécialiste en tout ce qui concerne les automobiles. Son entreprise financière est à même de proposer une assurance Peugeot en vue de protéger les clients des éventuels risques. Dans tous les cas, son service de voitures partagées s'étale déjà à Madrid avec 600 Citroën plus les 150 à Lisbonne.

D'après Brigitte Courtehoux :

En Espagne, nous avions dépassé la barre des 100.000 abonnés en trois mois. Après un an et demi de service, nous en avons plus de 180.000.


Cependant, l'intervention semble quelque peu en retard puisque la maire avait organisé au préalable une rencontre avec d'autres intervenants.

De plus, certains de ces acteurs présentent des atouts considérables. La proposition de Renault, par exemple, est tout aussi intéressante que celle de l'usine PSA de Madrid. En outre, BMW ou encore Daimler se positionne comme étant des leaders sur le marché. L'entreprise allemande BMW s'est, quant à elle, déjà entretenue avec toutes les grandes villes de l'Europe, y compris celle d'Anne Hidalgo.