Depuis la fin du XIXe siècle, de nombreuses mesures ont été prises afin de trouver une issue viable en ce qui concerne la santé au travail. Une fois de plus, ce thème a été étudié de près par le gouvernement actuel. D’ailleurs, des résultats favorables ont été publiés récemment et entreront en vigueur dès la rentrée si l’on croit la détermination d’Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron veut améliorer la santé au travail

Les maladies liées au travail ont toujours été un problème majeur pour les gouvernements successifs de l'Hexagone. D'ailleurs, maintes solutions ont été prises au fil des années. Quoi qu'il en soit, Emmanuel Macron veut aussi y mettre du sien en mettant sur pied une commission d'enquête.

Cette cellule dirigée par les députés Julien Borowczyk et Pierre Dharréville a publié les résultats de ses études le mercredi 25 juillet dernier. Son objectif serait de réduire le nombre des victimes, grâce à une stratégie préventive visant à conscientiser les chefs d'entreprise. Il a également été relevé que certains secteurs sont plus concernés que d'autres par ces problèmes professionnels.

Le secteur industriel comme référence

D'après les statistiques, le secteur industriel est le plus touché par les maladies causées par le travail. En effet, les ouvriers évoluant dans ce domaine s'exposent plus aux risques de maladies professionnelles que les autres.


C'est d'ailleurs le cas pour les métallurgistes et les mécaniciens qui affichent un pourcentage élevé à 30%. Un ratio qui augmente à 50% chez les travailleurs qualifiés contre 8 à 10% pour l'ensemble des salariés. Ce rapport est estimé à 18% pour ceux qui s'exposent à au moins un produit chimique cancérigène.

Différents facteurs seraient à la source de ces menaces :

  • Les contraintes physiques intenses (gestes répétitifs, activité en position debout, manutention manuelle de charge…) ;
  • L'exposition importante ou de longue durée à un ou plusieurs risques chimiques ;
  • Le contact avec au moins un produit chimique cancérigène ;
  • L'émergence des perturbateurs endocriniens, des nanomatériaux et d'autres « agents nouveaux »

Les mesures envisagées

Afin de pallier les problèmes liés à la santé au travail, des lois ont été adoptées, depuis la fin du XIXe siècle. D'ailleurs, les principaux objectifs de ces dispositifs demeurent les mêmes jusqu'à aujourd'hui :

  • Prévenir les risques en incitant les employeurs à prendre les mesures nécessaires
  • Dédommager l'employé en cas de maladie professionnelle

Pour y parvenir, une liste non exhaustive de maladies et de risques a été dressée. Cependant, ces critères semblent présenter de nombreuses lacunes. Il se trouve en effet que de nombreux facteurs manquent encore à ce tableau :

  • Le non-respect des obligations de prévention,
  • La méconnaissance des droits ;
  • Les procédures longues et complexes ;
  • Les faiblesses du secteur santé comme le manque de compétence des médecins généralistes en médecine de travail ou le manque d'effectif ;
  • La mauvaise foi des patrons vis-à-vis des salariés

Dans ce sens, l'exécutif actuel a dressé une liste de critères afin de renouveler d'une façon concrète la politique de prévention dans le secteur professionnel. Avec les 43 formules exposées dans ce dispositif complémentaire proposées par la commission rattachée à ce projet, « la traçabilité des expositions » sera optimisée et les prises en charge auprès d'un établissement de complémentaire santé seront effectives.

Aussi, un dossier médical personnel sera dédié à chaque salarié durant toute sa carrière. Quant aux patrons, ils auront à leur charge un « malus ». Celui qui les oblige à prendre leur responsabilité en cas de problème lié au poste de travail.