L’Assurance maladie vient de publier son rapport annuel « charges et produits » qui regroupe les suggestions destinées à améliorer son service et maîtriser les charges. L’un des principaux objectifs qui ressortent de ce document est la possibilité de réaliser 2 milliards d’économies en 2019. Pour cela, différents aspects vont être revus pour limiter les frais inutiles.

La sécurité sociale prévoit de faire des économies l’année prochaine

La chasse aux abus et la mise en avant des médicaments génériques

La branche assurance maladie de la sécurité sociale a défini trois orientations dans le cadre de sa stratégie de maîtrise des coûts. La diminution des prescriptions inutiles est un point important qui constitue toujours une partie majeure de l'enjeu. L'année passée, elle a réussi à éviter des abus pour un montant de 270 millions d'euros et cela est en constante augmentation depuis plus de 10 ans. Elle va donc multiplier les contrôles.

Un autre élément qui peut lui permettre d'atteindre son objectif est la généralisation du recours aux médicaments génériques lorsque cela est faisable. Ils sont en effet bien moins coûteux et d'après les premières estimations, si 90 % des prescriptions s'orientent dans ce sens, cela donnerait la possibilité de réduire les dépenses de 160 millions d'euros. Cela va aussi s'accompagner de mesures de contrôles auprès des paramédicaux.

Favoriser la prise en charge à domicile

Le troisième point évoqué concerne les durées d'hospitalisation. D'après le rapport, ces délais pourraient être largement réduits pour augmenter la prise en charge à domicile et la chirurgie ambulatoire, qui permet au patient de quitter l'hôpital le jour même de son opération. Cela nécessite d'améliorer les programmes d'accompagnement, mais les économies potentielles sont d'un peu plus de 250 millions d'euros.


Ce point devrait satisfaire de nombreux malades qui ne souhaitent pas passer trop de temps en centre médical. Lorsque l'on souffre d'un problème de santé, il est maintenant admis que l'état psychologique joue un rôle capital dans la réussite du traitement et, pour la plupart des gens, il est plus facile de garder le moral en étant soigné chez soi. Tous ces éléments devraient ainsi donner la possibilité d'optimiser le système de santé et de réduire son coût.