La prime d’assurance appliquée sur un jeune conducteur n’est pas la même que celle qui incombe à un conducteur prudent. Tout conducteur malussé ou résilié peut également se retrouver désavantagé par les assureurs. En effet, les compagnies d’assurance tiennent compte, non seulement du modèle de véhicule, mais également du profil du conducteur pour établir un contrat. Quels sont les risques pris en compte par les assureurs pour chaque type de conducteur ?

De nombreux critères sont pris en compte dans le système de tarification d'une assurance voiture. Le profil de l'assuré en fait notamment partie. Les compagnies d'assurance proposent généralement les garanties en fonction de l'âge, de l'expérience et de la prudence du souscripteur.
Par exemple, la prime d'un conducteur senior, à moins qu'il ait cumulé les bonus au cours des trois dernières années de conduite, sera majorée. Il en est de même pour un automobiliste qui a causé de nombreux accidents de la circulation et qui peine à souscrire un nouveau contrat d'assurance.
Les bons conducteurs sont récompensés par les assureurs
De nombreuses compagnies d'assurance prennent en charge une diversité de profils (des conducteurs novices, des conducteurs seniors ou encore des conducteurs expérimentés). Les automobilistes malussés, ainsi que ceux résiliés sont légion.
Toujours est-il que le profil de l'assuré présente une grande incidence sur le système de bonus-malus appliqué par les assureurs ?
Quels sont les profils à risque ?
Si les bons conducteurs sont avantagés par les assureurs, tel n'est pas le cas des conducteurs avec de nombreux sinistres à leur actif. Plus des accidents sont provoqués, plus les assurances auto coûtent chères. Pour les automobilistes dont le contrat a été résilié à cause d'un défaut de paiement des primes, le tarif est aussi majoré.
Parmi les profils à risque relevés par les assureurs figurent également les conducteurs âgés de plus de 65 ans. En effet, ces automobilistes seniors sont responsables de 66% d'accidents graves de la circulation. Ceux qui viennent d'obtenir leur permis de conduire présentent plus de risques de provoquer des accidents, en raison de leur manque expérience au volant. Une surprime de 100% est appliquée si la délivrance du permis de conduire date de moins de trois ans.
Comment échapper à la surprime ?
Un automobiliste irréprochable au volant bénéficie d'un bonus sur la prime d'assurance. La réduction qui en découle varie selon les assureurs.
Malgré leur manque d'expérience, les novices peuvent voir leur prime réduite de moitié au cas où ils passent leur permis en conduite accompagnée. Le montant de la surprime baisse au fil des ans, jusqu'à devenir nul, à compter de la troisième année d'assurance.
Quant aux conducteurs seniors, ils ne reçoivent pas non plus de surprime s'ils disposent d'un taux de bonus important. Par ailleurs, l'absence d'une vulnérabilité physique, attestée après une visite médicale, servira à rassurer les compagnies, notamment lorsque ces personnes n'ont pas été assurées pendant au moins trois ans.