Un habitant sur quatre dans le département des Landes renonce aux soins, faute de moyens financiers. Même si ces chiffres sont en-deçà de la moyenne nationale, le département a mené des actions pour y remédier. Depuis, 438 Landais ont déjà pu bénéficier de cette nouvelle mesure d’accompagnement.

Comme de nombreux autres Français, les Landais sont concernés par le renoncement aux soins. Le manque de moyens financiers constitue la principale raison qui les a poussés à agir ainsi. Cependant, il faut noter que le taux de renoncement aux soins dans le département des Landes est largement inférieur à la moyenne nationale, soit 26% contre 31%.
Les mesures ne se sont pas fait attendre : une stratégie de lutte contre le renoncement aux soins a été instaurée, incluant une identification des problèmes et un accompagnement personnel. 438 habitants du département des Landes ont déjà pu bénéficier de ce programme, 55% d'entre eux ont vu leurs problèmes solutionnés.
Le département des Landes lutte contre le renoncement aux soins
Le renoncement aux soins concerne la plupart des Français depuis des années voire des décennies. Une étude menée par la Fondation April et BVA a d'ailleurs montré que sept Français sur dix ont déjà renoncé aux soins au cours de leur vie.
Dans les Landes, une cellule de lutte contre le renoncement aux soins a été mise en place depuis mai 2016 par l'Assurance maladie du département. Il est indispensable de savoir que ce ne sont pas toujours les principaux concernés qui se présentent à la cellule. Celle-ci collabore alors avec différents acteurs pour repérer les profils à risque.
Par exemple, les agents du Pôle emploi, ceux de la Caisse d'allocation familiale ou encore le personnel médical dans les hôpitaux aident la cellule à identifier les personnes ayant besoin d'aide. Il faut savoir que parmi les 438 Landais qui ont déjà été pris en charge, 55% ont déjà résolu leur problème.
Le renoncement aux soins, pourquoi ?
26% des Landais sont concernés par le renoncement aux soins, soit pratiquement une personne sur quatre. À l'échelle nationale, le bilan est encore plus lourd : 31%. Certaines personnes renoncent aux soins en raison des délais d'attente trop longs, tandis que d'autres le font par manque de moyens financiers. Étudiants, salariés de PME ou encore les personnes n'ayant pas d'assurance maladie sont les plus concernés par ce phénomène.
Pour d'autres, des solutions de facilité comme l'automédication ont pris le dessus. Mais la méconnaissance des démarches nécessaires empêche également l'accès aux soins. En France, le médecin généraliste et le dentiste sont les praticiens les plus concernés par le renoncement aux soins.