Le marché de l’automobile est un domaine très concurrentiel où les différents constructeurs cherchent à se faire une place pour obtenir une meilleure part. Pour cela, ils font tout pour séduire la clientèle en misant sur des avancées technologiques. Le système de pilotage automatique est l’une des dernières découvertes. Un concept que BMW voit comme une menace une fois à la disposition du grand public.

BMW perçoit les voitures 100% autonomes comme de potentiels dangers

En passant par le moteur à vapeur, à essence, au gazole, à l'énergie hybride ou électrique, le système de motorisation d'une voiture n'a jamais cessé d'évoluer. Les constructeurs rivalisent d'intelligence et de technologies afin de s'assurer une meilleure part du marché en cherchant à répondre aux besoins des consommateurs qui ne cessent d'évoluer.

Dans ce sens, la tendance veut que ces derniers soient à la recherche d'un système de conduite ne nécessitant aucune ou très peu d'intervention humaine. Une attente que les entrepreneurs du secteur automobile tentent de couvrir en proposant des modèles dotés de fonctionnalité d'autopilotage digne d'un film de science-fiction.


D'ailleurs, ces opérateurs pensent mettre à la disposition du grand public des prototypes 100% autonomes. Un concept que BMW voit comme une réelle menace pour la sécurité routière.

Un danger potentiel pour le grand public

L'autopilotage est un système nouveau que constructeurs et conducteurs cherchent encore à adopter. Quoi qu'il en soit, ce nouveau concept est déjà disponible auprès de différents modèles de voitures électriques dont l'autonomie varie en fonction de son niveau d'utilisation. Ainsi, le 5ème échelon est le plus autonome d'entre tous puisqu'il permet à un véhicule de se déplacer sans l'intervention d'un conducteur.

Au banc d'essai, le niveau 5 parait tout à fait sécuritaire, mais les choses risquent de se corser quant à son usage sur la voie publique. À Ian Robertson, un représentant de BMW UK de faire part de ses craintes lors du récent sommet des constructeurs automobiles et négociants (SMMT) :

« Imaginez un scénario d'urgence ou la voiture doit décider d'éviter un piéton avec comme seule issue, le risque d'en écraser un autre ? Que décidera la voiture, quelle « mort » la voiture va-t-elle choisir ? Je ne pense pas que cette situation soit tolérable pour nos véhicules autonomes ».

Vu sous cet angle, le 100% autonome représente en effet un réel danger. Cependant, sa concrétisation semble une priorité pour les constructeurs ainsi que les instances dirigeantes. Du moins, ce que laisse entendre Ian Robertson par ses mots :


« Au Royaume-Uni, le gouvernement encourage les tests autonomes, même si cela va à l'encontre du code de la route, et des lois édictées. Ils savent que la course à la technologie est une lutte entre chaque constructeur qui désire le leadership. De tels tests peuvent permettre un avantage important ».

Des solutions pour limiter les risques

Pour sa part, BMW n'est actuellement pas prêt à cautionner l'idée d'un monde où aucun conducteur ne sera au volant d'un véhicule. Cependant, le groupe n'est pas contre l'idée de proposer des solutions afin de pallier la situation.

Ainsi, en 2021, il proposera à sa clientèle un modèle électrique équipé d'un système à mi-chemin entre le 100% autonome et la conduite manuelle. Soit un mécanisme de niveau 3,5. Ce constructeur allemand avance également quelques suggestions à l'endroit des organismes gouvernementaux quant à l'usage de ceux à niveau 5 si l'on se réfère aux paroles d'Ian Robertson :

« Mais je pense qu'à long terme ils devront établir de nouvelles limites de ce qui sera permis lors de ces tests. On pourrait se limiter seulement aux autoroutes, car ce sont des environnements fermés les plus contrôlés ».

Dans tous les cas et pour la sécurité de chacun, l'utilisation de ce type de véhicule doit être accompagnée d'une assurance voiture sans permis puisqu'il risque même d'être dépourvu de volant dans un proche avenir.