De l’alliance d’Opel et de PSA n’en ressort que du bien. Après le déploiement d’une même plateforme pour le lancement du Peugeot 3008 et du GrandLand X, les deux constructeurs se tournent maintenant vers les véhicules électriques. L’alimentation par hydrogène fait partie du projet, à la place du traditionnel pack de batteries.

Opel et PSA se tournent vers l’électrique

Un véhicule électrique rechargeable en seulement trois minutes, Opel et PSA sont sur le point de rendre cette utopie une réalité. Après l'acquisition de l'entreprise par PSA, les choses se passent pour le mieux pour les deux constructeurs qui travaillent actuellement sur l'électrification de leur gamme de voitures.

C'est ainsi qu'Opel remet sur le tapis son projet « Fuel Cell » élaboré depuis les années 2000. Il permettra au conducteur de profiter des atouts d'un moteur thermique en utilisant un réacteur électrique, grâce à la mise en place d'un réservoir d'hydrogène à la place de la batterie. Un grand défi qui est encore à relever dans l'Hexagone.

Un projet travaillé depuis 18 ans

Opel et PSA se sont alliés pour mettre sur pieds leur véhicule du futur. Ils sont déjà passés par l'utilisation de mêmes plateformes mécaniques pour la construction du GrandLand X et du Peugeot 3008. Actuellement, ils travaillent sur l'électrification de leur gamme. Il s'agit d'une alimentation par hydrogène, nommée « fuel cell ».


Bien que le constructeur allemand ait fait l'objet d'un rachat par le groupe français, c'est toujours à lui de piloter ce projet du fait de ces longues années d'expériences dans le domaine. En effet, Opel a déjà élaboré ce plan depuis qu'elle appartenait encore à General Motors, c'est-à-dire depuis les années 2000.

Certes, l'enseigne l'a quelque peu délaissé lors des périodes de lancement de l'Opel Ampera-e et de la Chevrolet Bolt, deux modèles électriques fonctionnant via une batterie. Mais la pile à combustible n'a pas été pour autant laissée de côté. En Allemagne, 50 stations à hydrogène sont déjà en pleine activité, avec des perspectives d'en ouvrir 50 autres d'ici 2020.

Dans l'Hexagone toutefois, l'AFHYPAC (Association française pour l'Hydrogène et les Piles à Combustible) n'en dénombre que 23 stations. De plus, onze seulement sont pour le moment accessibles au grand public. Bien sûr, quatre constructions sont aujourd'hui en cours tandis qu'on s'attend à 33 nouvelles infrastructures.

Se recharger en trois minutes

Dix-huit ans après le début de son projet sur la pile à combustible, Opel relance cette technologie pour son propre compte, mais aussi pour celui du groupe auquel il appartient désormais. Il s'agit d'une innovation encore très peu populaire, mais qui présente d'importants atouts. En effet, le traditionnel pack de batteries est remplacé par un réservoir d'hydrogène, stocké à une pression de 700 bars.


Le principe est simple, le contact de l'air provoque une réaction chimique qui provoque de l'électricité. Cette dernière va alors alimenter les moteurs de la voiture, permettant de se recharger en trois minutes seulement. C'est une technologie qui englobe les avantages des moteurs thermiques dans les moteurs électriques.

Raison de plus pour son Manager, Jean-Philippe Kempf, de penser qu'il s'agit d'une alternative intéressante aux véhicules électriques équipés de traditionnelles batteries. Reste à savoir si cette réforme aura des impacts sur l'assurance Opel.