La Fédération des associations générales étudiantes (Fage) annonce une bonne nouvelle aux étudiants. Elle relate que les dépenses afférentes à la rentrée universitaire devraient diminuer de 6,78%. En effet, les nouveaux étudiants n’auront plus à débourser 217 euros dans le cadre du régime étudiant de la Sécurité sociale. Toutefois, les frais de scolarité s’accroissent dans de nombreuses universités, ce qui ne permet pas de réaliser d’importantes économies.

La rentrée estudiantine coûtera 6,8% moins cher en 2018

Alors que l'Union nationale des étudiants de France (Unef) table sur une hausse de 1,31% du coût de la rentrée étudiante, le syndicat étudiant par excellence en prévoit la baisse. Si la rentrée étudiante sera réellement moins chère en 2018, les intéressés auront l'opportunité d'accéder à des soins médicaux plus complets.

Même si la rentrée est plus abordable pour la première fois depuis 16 ans, la flambée des prix des loyers dans les villes universitaires alarme la Fage. Avec les frais de transport, ce poste de dépense pèse lourd dans le budget des étudiants.

Vers une augmentation du pouvoir d'achat des étudiants ?

Dès la rentrée 2018-2019, les étudiants peuvent rester affiliés au régime de Sécurité sociale de leurs parents. En étant rattaché au régime général, les jeunes diplômés qui s'inscrivent pour la première fois à l'université ne sont plus tenus de payer les 217 euros de cotisation. Des dépenses en moins pour les étudiants qui terminent leur licence.


Néanmoins, les étudiants devront participer à l'amélioration des conditions de vie dans les campus, via le paiement d'une cotisation de 90 euros. Les boursiers sont exonérés du paiement de la Contribution vie étudiante et de campus (CVEC).

Un accès plus favorable aux soins pour la rentrée 2018-2019

Grâce au régime obligatoire d'assurance maladie, les étudiants pourront se faire rembourser certains soins médicaux. Cette prise en charge vaut aussi bien pour les personnes rattachées à la mutuelle étudiante que pour les étudiants soumis au régime de protection sociale des travailleurs agricoles.

Hormis la possibilité de souscrire une complémentaire santé pour compléter la couverture, les étudiants accéderont plus aisément aux soins médicaux sur le campus, par le biais de la CVEC. C'est également le cas lorsqu'ils réalisent une quelconque activité sportive ou culturelle.

Les loyers et les frais de scolarité restent élevés

Certains établissements d'enseignement supérieur ont augmenté les frais d'admission. De nombreuses villes universitaires comme Nancy et Nantes sont concernées.

Outre la recrudescence des frais de scolarité, les étudiants résidant à Paris ou à Lille doivent faire face à la forte augmentation de loyer. Celui-ci représente plus de la moitié du budget étudiant. En effet, pour louer un appartement de 640 euros dans la capitale, un étudiant doit disposer d'au moins 1 262 euros tous les mois, soit 213 euros de plus qu'en province.