Globalement, les ventes de logement neuf sont en recul au second trimestre de 2018 par rapport à la même période de 2017, et ce, malgré une hausse d’activité constatée dans le segment des habitations collectives. La demande est là, mais l’offre a du mal à suivre, comme le révèle l’étude menée par le commissariat général au développement durable.

Les logements neufs se vendent moins bien qu’auparavant

Une rareté de l'offre qui fait grimper les prix

De début avril à fin juin, le nombre de logements vendus en France est en hausse comparé à la même période de l'année 2017. Le commissariat général au développement durable a recensé 34 100 habitations neuves ayant trouvé acquéreurs, soit une évolution positive de +1,7 %.

Le hic, c'est que cette progression est essentiellement à mettre à l'actif des logements collectifs. Les maisons individuelles, elles, se vendent de moins en moins et, sur la période de référence, leur commercialisation a même fléchi de -4,9 %.

Outre le prix de l'immobilier qui ne cesse de grimper, ce repli s'explique par la rareté de l'offre. Les mises en vente ont dégringolé à -12,8 % par rapport à la même période de l'année dernière. Un phénomène qui touche aussi bien l'immobilier individuel que collectif.


Pourtant, dans le cadre de l'adoption du projet de loi « Elan » (Évolution du logement, de l'aménagement et du numérique), le gouvernement avait parlé d'un « choc d'offres », mais les résultats se font toujours attendre.

Conséquence : le nombre de maisons individuelles mises en vente au deuxième trimestre de cette année est passé à 2 500, soit une forte baisse de -17,2 % en un an.

Bourgogne-Franche-Comté et Pays de la Loire : des exceptions qui confirment la règle

Ceux qui souhaitent contracter une assurance habitation pour leur future maison seraient bien inspirés d'axer leurs recherches en Bourgogne-Franche-Comté et en Pays de la Loire.

En effet, contrairement à la tendance générale à la hausse, le prix de l'immobilier est orienté à la baisse dans ces régions.

Ainsi, pour un appartement, il faut compter en moyenne 4 050 € le mètre carré (+ 2,7 %). Pour devenir l'heureux propriétaire d'une maison individuelle, il est préférable de ne pas avoir des oursins dans la poche. Le prix moyen s'élève à 264 000 euros, soit une progression de +3,2 %.