Puisque la performance des contrats d’assurance pour flottes automobiles se dégrade progressivement, les compagnies d’assurance pourront imposer une augmentation des primes. Les entreprises détenant plusieurs véhicules doivent ainsi optimiser la couverture de leur parc automobile. Il est temps de négocier les garanties (responsabilité civile et dommages), tout comme la structure du contrat. Afin d’éviter les mauvaises surprises, il est recommandé de faire appel à l’expertise d’un courtier, qu’il s’agisse de renouveler le contrat ou d’en souscrire.

Lorsque la flotte automobile comprend des centaines de véhicules de fonction et de voitures utilitaires, la gestion des assurances s'avère être une tâche de longue haleine.
Cela l'est d'autant plus, lorsqu'on sait que les assureurs projettent d'élever les tarifs pour compenser la possible baisse de rentabilité des contrats. Les compagnies d'assurance ont connu de meilleures années.
En effet, les ventes réalisées en 2016 ont été évaluées à deux milliards d'euros, soit une progression de 2,5% en l'espace d'un an.
Plutôt que de recruter un personnel pour la gestion des sinistres, les entreprises peuvent recourir à un spécialiste, surtout si le parc est important. Dans le but de réaliser des économies, elles ont par exemple la possibilité d'opter pour un montage en conservation, lequel sera assorti d'une franchise conséquente, mais rassurante.
Quel est le montage idéal ?
Chez les assureurs, le ratio sinistres/primes affiche des résultats inquiétants, et ce, depuis deux ans. Alors que celui-ci est resté à 73% en 2011, il ne cesse de grimper pour s'établir à 81% en 2016.
Ainsi, le rendement des contrats d'assurance dédiés aux flottes s'amenuise, en raison notamment de la hausse des coûts de réparation en cas d'accidents. De plus, les voitures récemment immatriculées sont dotées des toutes dernières avancées technologiques.
Dans ce contexte, les entreprises ont tout intérêt à repenser la structure de leur contrat, le montage idéal étant celui qui permet de réduire au maximum les coûts. Elles seront d'ailleurs bientôt obligées de déclarer les nouvelles automobiles à leur compagnie d'assurances.
Déléguer la gestion de l'assurance
Un fleeter pour la maintenance, la réparation et l'entretien. Un courtier pour la gestion des contrats d'assurance. De cette manière, la gestion des dépenses liées à la flotte ne serait-elle pas plus efficace ?
Voici les missions que le courtier s'attribuera dans le cadre de la gestion des contrats flottes :
- déclaration des véhicules récemment acquis ou loués dans un fichier dédié avant 72 heures ;
- vérification de la pertinence des devis de réparation ;
- suivi de l'avancée des réparations auprès des garages partenaires de la compagnie d'assurance automobile ;
- évaluation de l'ampleur des sinistres des dernières années, en vue d'estimer le montant de la conservation ;
- conseil sur le niveau de couverture à posséder, de manière à anticiper les effets d'une éventuelle catastrophe.
En effet, la conservation consiste à laisser une certaine somme dans l'actif immobilisé, afin de pouvoir faire face aux aléas mineurs.
Une fois la réserve épuisée, l'assureur assure la relève pour réparer les futurs dommages corporels. Avec ce type de montage, l'entreprise bénéficie d'une faveur fiscale, à hauteur de 50% du montant de la prime au plus.
Accéder à un réseau de garages en cas d'accident
Quand une entreprise souscrit une assurance dommages, elle peut profiter de tarifs avantageux accordés par les garagistes ayant établi un partenariat avec la compagnie d'assurances.
En plus de bénéficier des meilleurs frais de réparation, la société peut espérer retrouver le véhicule en question dans les plus brefs délais.
En attendant la restitution de la voiture, l'entreprise peut se servir d'une automobile de remplacement pendant quelques jours. Ainsi, sa productivité ne sera que faiblement impactée par le sinistre.