Sommaire
Alors qu’en juin et ces onze derniers mois, les dépenses de remboursement en assurance maladie n’ont pas cessé de s’accroître, la situation s’annonce moins tendue en juillet 2018. D’après la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts), cette période affiche une légère baisse pour le plus grand bien du portefeuille de cet organisme. Et ce, malgré ses obligations liées aux médicaments qui sont encore élevés.

Depuis le temps où d'ici 2019 la Cnamts s'est fixée comme objectif de réaliser des économies, tout semble indiquer que c'est impossible vu la croissance incessante de ses dépenses, ne serait-ce que de parler de 2017 jusqu'en juin 2018. Cependant, une lueur d'espoir s'est profilée en juillet dernier quand l'organisme a enregistré une légère tendance baissière.
Quoi qu'il en soit, l'assurance maladie doit encore faire face au coût élevé notamment rattaché aux arrêts maladie, mais également aux remboursements des médicaments qui ne font que lui peser encore plus. Des facteurs majeurs qui l'empêchent d'être sur la bonne voie quant à l'atteinte de son objectif.
Une lueur d'espoir
Pour 2019, l'assurance maladie s'est fixé un objectif. Celui de réaliser des économies au profit de sa caisse nationale. Et en se référant à la récente publication effectuée par la Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés, une lueur d'espoir semble enfin se profiler à l'horizon après plusieurs mois de désespoir.
En effet, sur ces douze derniers mois, cette institution a enregistré, pour la toute première fois, en juillet une baisse à peine perceptible de 0,2% sur ses dépenses si une hausse flagrante de 3% a été aperçue en juin dernier. Cette tendance croissante s'est d'ailleurs effectuée sur toute la période de 2017 pour afficher une hausse de 3,6%.
Avec cette diminution, il serait possible pour cet organisme d'épargner un peu de son budget. Il ne reste plus qu'à savoir si la situation va continuer sur cette voie ou non.
Des facteurs plombant
Avec cette tendance baissière annoncée en juillet, l'assurance santé peut espérer économiser. Seulement, elle doit encore essuyer certaines dépenses qui risquent fort de la gêner dans la réalisation de ses projets.
Parmi les facteurs les plus alourdissant figurent les frais liés aux remboursements des soins délivrés en ville dont la majorité est associée à l'achat des médicaments. Ce secteur a fait grimper de 0,6% les dépenses de l'organisme rien que pour juillet dernier.
Depuis 2013, les indemnités journalières rattachées aux arrêts de travail ne font qu'empirer la situation en affichant une hausse considérable de 13% pour représenter la majeure partie des frais aux dépens de cette institution. Une croissance qui a coûté plus de 10 milliards d'euros en une année pour la période de juin 2017 à juin 2018.
Les factures reliées aux soins du régime général font aussi partie du lot avec une croissance élevée à 2,3% depuis janvier. Cela concerne principalement les services effectués auprès des médecins généralistes qui se sont alourdis de 6,7%. Le reste est attribué aux honoraires dentaires.