Bâtir une entreprise pour créer des emplois, tout en faisant face aux nombreuses contraintes imposées par l’environnement extérieur, tel est le défi des chefs d’entreprise. Pour ce faire, ils font preuve d’anticipation. Prévoient-ils également les éventuels risques liés aux accidents de la vie, comme par exemple leur propre décès ? Il suffit pourtant qu’un tel événement se produise pour qu’une société soit contrainte de cesser ses activités.

Les patrons doivent souscrire un contrat de prévoyance pour assurer la pérennité de leur société

Un cadre d'une société d'assurance américaine sensibilise les patrons sur l'importance de la souscription d'une garantie prévoyance. Bon nombre d'entreprises ont dû fermer leur porte à la suite de la disparition d'un collaborateur important. Les salariés sont fixés sur leur sort, sans mentionner ce que pourrait endurer les proches du patron.

En souscrivant une assurance avant ses 40 ans, un entrepreneur aura toutes les chances de préserver les emplois. Même si une maladie grave se déclare quelques années plus tard, la pérennité de son business sera assurée, grâce au montant élevé des garanties.

Outre les institutions de prévoyance, les compagnies d'assurance et les courtiers doivent informer les chefs d'entreprise sur l'intérêt d'une telle souscription.

Entreprendre pour le meilleur… et pour le pire

Un dirigeant d'entreprise apprend l'existence de sa maladie après un examen « banal », dans le cadre de la souscription d'un contrat de prévoyance. Puisqu'il est déjà atteint de deux autres pathologies, une surprime lui est facturée. Face aux difficultés financières qui découlent de l'invalidité du patron, l'entreprise déclare faillite.


De même, lorsqu'un patron succombe à la suite d'un accident de voiture, les investisseurs, tout comme les clients, peuvent perdre peu à peu confiance dans la continuité des activités de l'entreprise. Cette situation risque également d'entraîner l'entreprise vers la déposition de son bilan. Comment peut-on éviter ces cas de figure ?

30% des entreprises ne se relèvent pas après le décès de leur dirigeant

À Outre-Manche, les collaborateurs importants dans les entreprises souscrivent une garantie « homme clé » pour couvrir les éventuelles pertes d'exploitation résultant du décès ou de l'incapacité de ces collaborateurs.
Si cette pratique est aussi très courante outre-Atlantique, elle ne l'est pas pour autant dans l'Hexagone. Ainsi, 30% des sociétés cessent leurs activités un an après le décès de leurs patrons.

Chez les particuliers, la tendance est la même avec la souscription d'une couverture santé ou d'une garantie incapacité, plutôt que d'une assurance décès.

Un contrat sur-mesure

Afin d'assurer la continuité des activités de leur société, les dirigeants doivent souscrire un contrat de prévoyance à un âge où les maladies de la vieillesse ne sont pas encore prêtes d'apparaître.

À 45 ans, les prescriptions médicales sont moins courantes qu'à 60 ans. Les primes seront donc moins onéreuses. Ils peuvent compter sur les courtiers et les gestionnaires de patrimoine pour les conseiller sur la solution la plus adaptée à leur situation.

Ces acteurs de l'assurance sauront aussi guider les patrons sur le niveau de garanties à souscrire, en fonction notamment des projets à venir et des risques encourus. Pour une sécurité optimale, ils pourront demander l'irrévocabilité des clauses.