Après les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon et la Chine, la France détient la cinquième place du classement mondial de l’assurance. Cependant, les assureurs français accusent encore du retard en ce qui concerne la digitalisation de leurs services. Du moins, c’est ce qu’affirme le baromètre D-Rating lors de la publication de sa dernière enquête sur ce secteur.

Les assureurs doivent se concentrer plus sur la numérisation de leurs services

L'ère du numérique est désormais incontournable pour tous les secteurs d'activité y compris l'assurance. Cette tendance, les consommateurs en sont en partie responsables en devenant de plus en plus connectés.

D'ailleurs, les assureurs essayent de faire leur possible pour répondre au mieux à ce besoin en évolution permanente. Mais d'après D-Rating, une plateforme spécialisée dans l'analyse des performances digitales, ces derniers sont encore quelque peu à la traine dans ce domaine par rapport aux autres acteurs financiers. Une situation qui concerne notamment les opérateurs français, et ce, malgré le fait que plus de la moitié d'entre eux proposent au moins un service accessible en ligne.

Les assurés deviennent de plus en plus connectés

Ces dernières années, le monde des assurances enregistre une tournure majeure en entrant dans l'ère de la dématérialisation. Cette situation est aussi valable tant pour les assurés que pour les mutualistes, les assureurs directs ou encore les organismes de complémentaire santé.


Du côté de la clientèle, la tendance veut que de plus en plus d'abonnés se fient à la digitalisation pour souscrire à un contrat en utilisant leur Smartphone. En effet, s'ils ne représentaient que 20 % des assurés en 2015, ils sont passés à 28 % en 2017 et 1 % de plus au premier semestre de cette année.

Dans le lot, ce sont les jeunes adultes de 18 à 24 ans qui sont les plus assidus en affichant un pourcentage élevé à 36 %. Aussi, il faut préciser que la majorité d'entre eux (83 %) utilisent réellement leur application pour la gestion de leur compte.

Pour leurs parts, les différentes enseignes essayent de se conformer progressivement à ce besoin en proposant des offres digitales comme l'assurance loyer impayée, la souscription à distance ou encore la déclaration de sinistre. D'ailleurs, 53 % d'entre elles font bénéficier à leur clientèle d'au moins un service dématérialisé.

Les portails Web des assureurs doivent être optimisés

Si les Français affichent un taux élevé à 64 % en matière de collecte d'information sur Internet concernant les services de couvertures, il en est loin pour la souscription en ligne qui affiche une chute de 40 % pour n'enregistrer plus que 20 %.


D'après D-Rating, le secteur assurance accuse du retard par rapport à celui de la finance qui lui devance de 16 points. D'une manière générale, cette situation serait liée à des problèmes d'ergonomies ainsi qu'à des conceptions peu efficaces. Pour preuve, près de 50 % des portails web des assureurs ne sont pas accessibles via un téléphone mobile, l'outil privilégié des utilisateurs. Des points cruciaux qui doivent être optimisés.

Toutefois, il faut préciser que les enquêtes de ce comparateur assurance ont quand même permis de dévoiler l'identité de certains établissements suscitant un excellent taux de satisfaction client ainsi qu'un service de qualité par rapport à leurs services numériques. Ce qui est bien le cas pour Direct Assurance, L'olivier, MAAF, Allianz ou encore MAIF, AXA et Macif.