Le secteur de l’assurance en France a connu des décennies entières de morosité. Visiblement, cette époque est bientôt révolue. Bon nombre de start-ups en Hexagone ont décidé de se lancer sur le secteur et de le révolutionner. Par exemple, ces jeunes entreprises visent à proposer des offres d’assurance sur-mesure aux Français. Gros plan !

Simplicité d'utilisation, coûts abordables, voilà autant d'avantages que les Français peuvent tirer des Assurtech. En France, les start-ups qui explorent cette voie sont de plus en plus nombreuses. Si elles n'étaient qu'au nombre de 42 en 2017, elles auraient dépassé la centaine, s'établissant à 106 cette année.
Leur caractère disruptif apporte alors un nouveau souffle au secteur de l'assurance, longtemps plongé dans la monotonie. Par exemple, des offres d'assurance sur-mesure ont été créées, tout comme des services de courtage en ligne, ou autres. Assiste-t-on à une transition vers une nouvelle ère ou sont-ce juste les balbutiements d'une économie en devenir ?
Pas d'essoufflement pour l'Assurtech en France
Certains observateurs pensaient que la fièvre de l'Assurtech allait retomber en 2018 en France. Et pourtant, il n'en est rien. Le cabinet de conseil Klein Blue Partners, spécialisé dans les innovations a sorti son baromètre annuel du marché. La France comptait 47 entreprises investies dans l'Assurtech en 2017. Cette année, on en a recensé 106 !
Du vrai sur-mesure
Rappelons-le, les compagnies d'assurance se targuent de proposer des offres sur-mesure à leurs assurés. Elles taillent leurs tarifs selon l'âge, l'état de santé ou autres informations concernant ces derniers. Quant aux Assurtech, elles ont une approche plus précise de ce qu'est une offre sur-mesure.
Par exemple, les assurances auto peuvent être évaluées selon les habitudes des assurés ainsi que leur utilisation du véhicule.
De nouveaux acteurs sur le marché
L'assurance en ligne a également permis l'émergence de nouveaux acteurs sur le marché, entraînant des créations d'emploi. Tel est le cas des sociétés qui sont chargées de récolter et de traiter les données. Par exemple, cela peut servir dans l'assurance automobile afin de déterminer les habitudes de conduite des assurés.
Par ailleurs, le métier de courtier assurance connaît également un essor considérable. En effet, il se trouve que les Français ont tendance à ne plus s'y retrouver face à une si large palette d'offres sur le marché.
Alan, la seule start-up agréée en tant que compagnie d'assurance en France
Pour l'heure, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) n'a octroyé d'agrément qu'à une seule start-up : Alan. Devenue porte-fanion de l'Assurtech française, la start-up Alan continue sur sa lancée et n'en finit pas de briller deux ans après sa création. Au mois d'avril de cette année, la néoassurance a pu lever 23 millions d'euros.