Le 28 septembre s’était déroulée la journée internationale contre la rage. Ce fut l’occasion pour l’OMS de dresser un état des lieux de cette maladie, de sa présence et son évolution, mais également de sensibiliser le grand public. L’organisation a rappelé que ce fléau était encore loin d’être endigué et qu’il continuait à faire des ravages, surtout chez les enfants.

La rage : un fléau toujours aussi meurtrier

59 000 victimes par an

Le constat fait froid dans le dos : aujourd'hui, la rage tue chaque année 59 000 personnes, soit une toutes les 9 minutes. Parmi les victimes, on note une forte proportion de jeunes enfants, âgés entre 5 et 14 ans. La maladie se transmet d'un animal contaminé à l'homme par l'intermédiaire de la salive.

La plupart du temps, c'est le chien qui véhicule la maladie et le transmet à son maître quand il se met à le lécher, à le griffer ou bien à le mordre.

À l'heure actuelle, la rage se guérit encore très difficilement et les statistiques ne sont guère encourageantes. Les personnes contaminées ne survivent que très rarement. Les symptômes sont d'une extrême gravité, à savoir :

  • la dysphagie ;
  • les troubles neuropsychiatriques.

La jeune Américaine qui a contracté la rage en 2004 après une morsure de chauve-souris contaminée fait figure de miraculée. Elle a survécu en n'ayant reçu aucun vaccin préventif et à la suite d'un long traitement.

Toutefois, les médecins se montrent prudents et se gardent d'accorder à ce fameux traitement tout le mérite de la guérison. En effet, selon eux,

D'autres facteurs non déterminés sont surement entrés en ligne de compte, parce que le même traitement s'est avéré inefficace sur d'autres patients.

Mieux vaut prévenir que guérir

La meilleure solution pour lutter contre la rage reste la prévention, c'est-à-dire la vaccination des animaux de compagnie. Les scientifiques ont réussi à développer un vaccin, dont l'efficacité est évaluée à 100 %.

Les propriétaires n'ont donc plus aucune excuse pour ne pas faire vacciner leurs animaux de compagnie. Si le problème est d'ordre financier, il existe désormais une assurance chien qui rembourse les frais de soins, à la manière d'une couverture sociale.