Après avoir succédé à Edgard Mathias en février 2017, Philippe Bénet en est actuellement à sa deuxième rentrée à la tête de la Mutuelle assurance de l’éducation (MAE). Il en a profité pour faire le bilan de sa première année à ce poste, mais également pour parler des stratégies prévues pour se démarquer d’une concurrence de plus en plus importante.

Malgré la recrudescence du nombre d'acteurs sur le marché de l'assurance scolaire, la concurrence ne semble guère inquiéter Philippe Bénet. Arrivé à la présidence de la Mutuelle assurance de l'éducation (MAE) en 2017, il effectue actuellement sa deuxième rentrée.
Confiant, il s'appuie notamment sur son équipe composée d'experts en risques scolaires, mais également sur sa politique de l'écoute du terrain.
D'ailleurs, il met en avant la qualité des offres de la MAE. Par exemple, il dénonce l'inadéquation des contrats multirisques habitation avec les vrais besoins des ménages en termes d'assurance scolaire.
Bilan de la première année
Depuis son arrivée à la tête de la Mutuelle assurance de l'éducation (MAE), Philippe Bénet n'a jamais caché ses ambitions. Il a affirmé vouloir innover les offres de la mutuelle, tout en continuant le travail établi par son prédécesseur, Edgard Mathias.
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9,90€/ an
par enfant- Casse des lunettes, perte de lentilles, casse de prothèse dentaire ou auditive ou d'appareil dentaire
- Cyber harcèlement : information juridique, intervention amiable, enfouissement des données
- Soutien scolaire en cas d'immobilisation du CP à la terminale
- Attestation scolaire immédiate - Souscription en 2 min 100% en ligne
- 2 formules au choix : scolaire simple ou scolaire et extrascolaire (24h/24) à 14,90€/an seulement

11.90€/ an
- Zéro franchise : la MAE vous rembourse dès le premier euro à votre charge (voir les conditions sur le site du partenaire)
- Naissance/Maternelle : garde à domicile si l'un des parents est hospitalisé ou immobilisé
- Élémentaire : école à domicile en cas d'immobilisation prolongée de votre enfant
- Collège/Lycée : soutien psychologique en cas d'agression, racket, harcèlement et cyberharcèlement
- Études supérieures : Versement d'un capital de 1000€ en cas de redoublement consécutif à un accident
Entre autres, il a pu améliorer les garanties grâce aux retours de militants bénévoles et de salariés sur les besoins des étudiants. Par exemple, un soutien psychologique spécifique a été intégré aux garanties, pour les victimes de cyber-harcèlement ou de harcèlement.
Philippe Bénet a également été à l'origine de la réorganisation de l'accueil téléphonique au sein de la MAE. Quand on sait que la mutuelle reçoit quelque 80 000 appels téléphoniques au cours de la période de rentrée, dont 25 000 les lendemains de rentrée, cette démarche était nécessaire pour une efficacité accrue du service.
Se démarquer, naturellement
Concernant l'assurance scolaire proprement dit, Philippe Bénet est bien conscient de la recrudescence du nombre d'acteurs sur le marché. En revanche, il ne s'en inquiète guère. En effet, il estime que la MAE a de nombreux atouts :
- l'inexistence de franchises ;
- la complétude des garanties proposées ;
- l'inexistence d'actionnaires à rémunérer ;
- La prise en charge des montants plus élevés et des frais de soins en France comme à l'étranger ;
- la prise en charge de l'assurance scolaire des ménages les plus modestes, en partenariat avec les Restos du cœur et le Secours populaire.
Par ailleurs, Philippe Bénet estime que les contrats multirisques habitation incluant une extension assurance scolaire ne répondent pas aux réels besoins des assurés :
« L'assurance habitation n'est pas une assurance scolaire ! Elle ne protège l'enfant que lorsqu'il est responsable d'un dommage, et non lorsqu'il en est victime. L'assurance scolaire est un produit à part entière, avec des spécificités liées aux besoins et à l'âge de l'enfant. Contrairement à un assureur généraliste, nous avons à notre disposition des experts dans chaque département qui connaissent précisément les risques d'une cour de récréation ou d'un cours de sport ».