Pour différentes raisons assez problématiques, les voitures à moteur à essence ou au diesel ont, depuis quelques années, perdu la côte. Les constructeurs se doivent, alors de se tourner vers des solutions alternatives plus respectueuses de l’environnement. Et compte tenu des nouveautés présentées à l’occasion du mondial de l’auto 2018, tout semble indiquer que l’ère du véhicule électrique a sonné.

Pour la saison 2018, le Mondial de l'automobile se tient à Paris Expo Porte de Versailles. Dans ce parc des expositions, les constructeurs automobiles ont l'opportunité de faire découvrir au monde entier leurs nouveautés.
Cette fois-ci, tout semble indiquer que la tendance a changé pour accorder plus d'importance aux modèles hybrides ou à moteur électrique. En effet, certaines marques comme Mercedes, Peugeot, Opel, Tesla ou Kia ont affirmé leur intention de produire en série ce type de véhicule pour le mettre à la portée du grand public, non plus comme étant un simple prototype.
D'après les observateurs, il s'agirait d'un revirement forcé, notamment suite au « diesel gate » et ses impacts. Ce qui devrait booster la production mondiale à plus de 19 % d'ici 2025 si elle n'est actuellement qu'à 7 %.
Situation contraignante
Si la majorité des constructeurs sont actuellement en pleine phase de conversion vers l'électricité, c'est qu'ils font face à une situation contraignante.
En effet, suite au « diesel gate », il faut croire qu'ils y sont obligés, car ils n'ont vraiment plus trop le choix qu'entre deux options :
- Se conformer aux objectifs d'émissions de gaz à effet de serre imposés par l'Union européenne pour 2021 ;
- Produire des véhicules hybrides ou électriques.
Dans le cas contraire, ils devront s'attendre à de lourdes amendes qui leur coûteront très chères si l'on croit les promesses de Bruxelles. Mais d'après les différents modèles présentés lors du Mondial de l'auto, il est facile de dire qu'ils ont choisi la seconde solution.
Ces derniers vont d'ailleurs, y consacrer près de 190 milliards de dollars, rien que pour l'électrification des gammes qui verront le jour d'ici cinq ans.
Selon les experts du secteur, ce choix s'explique aussi par les difficultés des industriels à diminuer les taux d'émission de CO2 émis par les moteurs à gazole. Mais également, par la tendance baissière de la vente des spécimens équipés de ce mécanisme. À François Jaumain de préciser :
Avec la chute des ventes diesel, l'industrie perd une carte importante.
Les voitures électriques arrivent en trombe
Si les véhicules à zéro émission n'ont pas connu de succès auprès des industriels jusqu'ici, c'est qu'il y a bien une raison précise si l'on se réfère à l'observation d'un consultant indépendant :
Les constructeurs sont longtemps restés timides dans l'électrique, car ils n'arrivent pas à l'intégrer dans leur stratégie, tout en conservant leur rentabilité.
Mais cette situation est prête à changer puisqu'après la BMW i3, la Volkswagen e-Golf, la Renault Zoe, la Nissan Leaf et la Hyunday Kona, plusieurs marques seront bientôt proposées par les concessionnaires.
Ainsi, l'Audi e-tron et la Kia Niro seront présentes d'ici à la fin de l'année. Pour 2019, il faudra s'attendre à de nouveaux modèles à batterie produite par Mercedes, PSA ou Volkswagen qui présenteront respectivement l'EQC, la DS3 et l'ID Néo. Bien entendu, Peugeot et Opel seront également de la course avec les versions électriques de l'Opel Corsa et de la 208.
Avec de telles nouveautés, les consommateurs auront à faire à une large gamme de choix. Et la sélection ne serait pas vraiment facile, surtout avec la fourchette de prix qui s'élève entre 25 000 euros et 80 000 euros. Quoi qu'il en soit, il est toujours judicieux de réduire les dépenses en cherchant une garantie accident compétitive, grâce à un comparateur assurance.