Pour les 63 millions d’animaux de compagnie que possèdent les Français, les dépenses de santé peuvent représenter un budget colossal. Pour éviter de déséquilibrer les finances familiales, la souscription d’une assurance spéciale est fortement recommandée. Avant de s’engager, une comparaison détaillée du contenu de chaque contrat et des tarifs s’impose.

Des prix élevés dus à l'absence de tarifs conventionnels
Une récente étude réalisée par Facco/Kantar TNS révèle que plus de la moitié des Français possède un animal de compagnie. Sur les 63 millions de bêtes recensées, 33 millions sont des poissons rouges, mais on compte également 13,5 millions de chats et 7,3 millions de chiens, sans compter les oiseaux, les lapins et rongeurs.
Or, leur entretien représente un coût non négligeable entre l'alimentation, l'hygiène, mais surtout les soins. S'agissant des chiens et chats, par exemple, les sommes consacrées chaque année par les propriétaires à la santé de leurs petits compagnons s'élèvent à 584 euros et 429 euros respectivement.
Ces montants élevés s'expliquent par l'absence de tarifs conventionnels dans le métier de vétérinaire, qui peuvent fixer librement leurs prix. De plus, au cours de la décennie, ceux-ci ont progressé de 70 %.
L'intérêt de souscrire une assurance animaux
Pour faire face à ces dépenses sans puiser dans leurs économies ou déséquilibrer leur budget, la meilleure option pour les propriétaires consiste à souscrire une mutuelle animale. Pour l'heure, le recours à ce type de solution reste minime, puisque d'après les organismes de mutuelles, elles ne couvrent que 6 % des animaux.
Pourtant, les polices d'assurances animaux peuvent prendre en charge la plupart des actes :
- consultations classiques ou en urgence,
- analyses sanguines,
- radios,
- blessures graves,
- stérilisation,
- hospitalisation avec ou sans intervention chirurgicale.
Une comparaison permet de trouver la formule la mieux adaptée aux besoins de chacun. En effet, des disparités notables existent en termes de taux de prise en charge (maladie, accident), de franchise, de plafond de remboursement, et bien entendu, de montant de la cotisation.
Le calcul de la prime intègre la race et l'âge de l'animal, car une bête vieillissante présente davantage de risques de tomber malade, ce qui entraîne une majoration des mensualités. Les assureurs imposent également un seuil et une limite d'âge.