L’automne rime toujours avec la grippe. A priori bénigne, elle peut toutefois s’avérer dérangeante. Une campagne de vaccination est, de ce fait, programmée tous les ans afin d’endiguer la propagation de cette maladie saisonnière. Qui est d’ailleurs recommandée surtout aux personnes à risque. L’accès au vaccin a été rendu plus facile cette année-ci.

La campagne 2018-2019 met en avant l’accessibilité du vaccin antigrippal

Bon nombre de personnes sont touchées par la grippe chaque année, et plus particulièrement celles dont l'immunité est fragile. Généralement, elle apparaît dès que l'automne pointe son nez. Une opération est, de ce fait, réalisée par les Autorités sanitaires, en guise de précaution.

Ayant commencé le 6 octobre dernier pour durer pendant quatre mois, la campagne de vaccination contre cette maladie saisonnière promet d'être plus simplifiée grâce à certaines évolutions qui ont été mises en place. Notamment l'accès gratuit aux vaccins autogrippaux, qui en comptent quatre cet hiver, et le choix libre du professionnel de la santé qui va procéder à l'injection.

Une campagne de quatre mois pour lutter contre la grippe

Par une campagne de vaccination, la Santé publique espère tuer la grippe saisonnière dans l'œuf. Le fait est que le virus qui occasionne cette maladie revient tous les ans, dès que l'été prend fin, et qu'il atteint toujours jusqu'à huit millions de personnes.


À titre d'information, il s'agit d'une affection au niveau de l'appareil respiratoire. Elle occasionne d'importantes complications en cas de déficience immunitaire du patient, étant donné qu'elle pourrait se transformer en pneumonie. Les malades chroniques (les diabétiques par exemple) risqueraient également de voir leur état s'amplifier.

Cette année, la saison des vaccins antigrippaux a débuté le 6 octobre dernier pour ne finir qu'au 31 janvier 2019. Quatre d'entre eux seront d'ailleurs disponibles durant la campagne, dont trois tétravalents (fluarixtetra, influvactetra et vaxigriptetra) et un autre trivalent (influvac). Il faut savoir que la durée de réactivité de l'organisme humain, face à l'injection, pourrait prendre deux semaines environ. La vaccination n'apportera, de ce fait, aucune protection qu'à terme de ce délai d'attente.

Une simplification du parcours

Les individus jugés comme ayant une immunité fragile sont vivement conseillés par le Haut conseil de la santé publique de se faire vacciner. Sont concernés :

  • Les malades chroniques, ceux qui développent des problèmes cardiovasculaires, rénaux ou pulmonaires, qui ont le diabète, etc.
  • Les personnes de troisième âge (de plus de 65 ans) ;
  • Les obèses morbides ;
  • Les femmes enceintes ;
  • Les nourrissons de moins de six mois (dans ce cas, c'est leur entourage direct qui devrait subir les vaccins).

Pour faciliter les opérations, une invitation et un bon de prise en charge, provenant de la Caisse d'assurance maladie, sont octroyés à ces derniers. L'objectif est ici de leur faire profiter d'un vaccin gratuit, sans devoir attendre le remboursement de sa complémentaire santé. À noter que la prise en charge de l'injection respectera les conditions préétablies, à l'exception de certains cas comme celui des patients subissant des maladies chroniques. Ces derniers bénéficiant d'une couverture intégrale.

Pour en revenir à la vaccination, elle peut être effectuée par une personne de sa préférence du moment qu'il s'agit d'un professionnel médical ou auxiliaires. Sauf pour les mineurs qui sont obligés d'obtenir l'aval d'un médecin après que celui-ci ait procédé à une consultation. Ainsi, le choix peut se porter sur :

  • Un praticien évidemment ;
  • Une sage-femme ;
  • Un infirmier (si l'on n'est pas allergique à l'ovalbumine) ;
  • Un pharmacien (pour les habitants de l'Occitanie, de la Nouvelle Aquitaine, des Hauts-de-France et de l'Auvergne-Rhône-Alpes).