Dioxyde de carbone, particules fines… nombreux sont les gaz qui polluent l’atmosphère. En respirant simplement de l’air, nous risquons de contracter des maladies respiratoires gravissimes et les publics les plus fragiles, comme les enfants et les personnes âgées, sont davantage exposés à ce risque. Il importe donc de réduire la pollution de l’air, dans les grandes villes notamment, afin d’offrir aux générations futures, un monde meilleur, selon le numéro un de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

À la tête de l'institution de l'Organisation des Nations unies (ONU) traitant spécifiquement les questions relatives à la santé publique, le docteur Tedros Adhanom avance les chiffres. 7 millions de personnes perdent la vie en raison de l'altération de la qualité de l'air qu'elles respirent. Il est clair que la pollution de l'air entraîne des effets néfastes sur la santé, alors que 9 personnes sur 10 respirent de l'air nocif au quotidien.
C'est ce que révèle la dernière étude réalisée par l'OMS. Purifier l'air relève donc de l'urgence absolue et concerne tous les habitants de cette planète. Tel est le message qui a été communiqué dans le cadre de la toute première conférence internationale sur la pollution atmosphérique.
La pollution atmosphérique provoque 48 000 cas de décès chaque année
Chargée d'évaluer les conséquences de la pollution de l'air sur la santé des personnes, l'OMS fournit des indicateurs et fixe des limites à ne pas franchir. Mais les directives instaurées par l'institution mondiale sont loin d'être respectées.
Rien que dans l'Hexagone, la dégradation de la qualité de l'air respirable cause 9 % de décès prématurés tous les ans. Par ailleurs, 20 % d'enfants souffrent d'allergies en respirant le pollen, contre 30 % d'adultes.
Un environnement sain pour mieux vivre
Même si la qualité de l'air s'est nettement améliorée durant ces deux dernières décennies, les seuils de pollution sont loin d'être respectés, notamment en France. Tous les acteurs socio-économiques doivent s'engager dans cette démarche, y compris la mutuelle santé. Cette dernière doit sensibiliser les populations sur les risques engendrés par la respiration de l'air toxique.
Il en découle non seulement l'apparition de maladies respiratoires dont le cancer du poumon, mais encore le développement de problèmes cardio-vasculaires. La détérioration des facultés intellectuelles des enfants n'est pas en reste.
Il urge également de détecter les principaux facteurs de pollution. Parmi eux, on peut noter l'émission de gaz à effet de serre sur les routes. Les efforts du gouvernement relatifs à la promotion de modes de transport plus verts doivent se poursuivre. En outre, les firmes doivent s'engager à limiter leur niveau de pollution. Toutes les constructions feront-elles état, à l'avenir, d'une faible consommation énergétique ?