Les soins optiques peuvent être indispensables pour certaines personnes, surtout quand ces dernières commencent à prendre de l’âge. La Journée mondiale pour la vue qui s’est déroulée en octobre dernier a marqué l’importance de ce type d’intervention. L’événement a permis de connaître la position des Français par rapport à leurs complémentaires santés, notamment les paramètres dont ils prennent compte au moment de la détermination du contrat.

Plusieurs paramètres influencent le choix des Français sur leur mutuelle optique

Depuis le début 2016, la loi exige l'accès à une couverture maladie collective aux salariés. Une décision des plus bénéfique pour la population, d'autant que les complémentaires permettent de combler les dépenses non couvertes par la Sécurité sociale.

Il faut savoir que certaines interventions médicales coûtent cher, entre autres celles touchant la santé oculaire. Bon nombre de malvoyants sont alors contraints de renoncer aux soins, faute de ressources suffisantes.

Ceux qui décident de souscrire une mutuelle sont départagés par la nature de leur contrat. Si leur choix varie en fonction de leur âge et de leurs besoins, tout laisse à croire que d'autres paramètres sont aussi pris en compte, comme la catégorie socioprofessionnelle (CSP) et le pouvoir d'achat. C'est du moins ce qu'a révélé une étude publiée mi-octobre 2018, lors de la Journée mondiale pour la vue.


Trois tendances se dégagent concernant le choix de la mutuelle

La Journée mondiale pour la vue, qui s'est déroulée le vendredi 12 octobre dernier, a été marquée par un étalage de plusieurs mesures prises par les professionnels concernés afin de démontrer leur intérêt sur la santé oculaire de la population. Ces initiatives portent essentiellement sur :

  • Diverses sensibilisations afin de détecter d'éventuels troubles de la vision chez les individus testés ;
  • Mise à jour des statistiques afférentes aux déficits de l'organe de la vue, et ce dans toute la France.

Dans le cadre de cet événement, a été publiée une analyse des tendances des Français en termes de choix de leur mutuelle optique. Ainsi, les sondés ont été classifiés comme suit :

  • Ceux qui n'ont pas besoin d'une couverture y afférente ;
  • Ceux qui ont souscrit des contrats garantissant l'acquisition de lunettes classiques ;
  • Ceux qui veulent être remboursés au cas où le port de verres complexes ou progressifs s'avère nécessaire.

La nature du contrat dépend de l'âge et du pouvoir d'achat

Il va sans dire que le vieillissement rime avec dégradation de la vue. Rien d'étonnant alors à ce que les Français qui prennent de l'âge s'intéressent à des mutuelles santés aptes à proposer des garanties renforcées. L'étude révèle d'ailleurs que 72,3% des individus appartenant à la tranche d'âge 50-65 ans et 62,3% des seniors (plus de 65 ans) ont une appétence pour ce type de protection. Alors que les jeunes affichent moins d'intérêt, avec des taux respectifs de 55,1% et 53% pour les âgés de 26 à 35 ans et les moins de 25 ans.

Il faut toutefois reconnaître que le choix du contrat n'est pas seulement guidé par les besoins. Il peut dépendre, en effet, da la CSP. Ce qui mène à conclure que le pouvoir d'achat influence davantage les assurés sur la garantie choisi. En d'autres termes, les ménages optent pour les complémentaires plus garnies si leur portefeuille peut se le permettre.

Six catégories ont été observées lors de l'étude (étudiant, chômeur, travailleur non-salarié, employé d'entreprise, cadre et retraités). Et le niveau de couverture évolue à mesure que leurs revenus augmentent.