Le gouvernement déploie aujourd’hui une politique au profit des personnes vivant dans une habitation ancienne. Les propriétaires peuvent en effet bénéficier d’aides diverses sur le modèle du crédit d’impôt ou de l’éco PTZ s’ils envisagent une rénovation énergétique. On peut alors dire que le contexte actuel est particulièrement favorable aux travaux de réhabilitation.

Le gouvernement s'est fixé pour objectif de parvenir à la neutralité carbone d'ici 2050. Pour ce faire, pas moins de 500 000 bâtiments devront absolument être réhabilités chaque année.
Les logements afficheront alors une consommation annuelle inférieure à 120 kWh/m² comparativement à la moyenne actuelle qui est de 210 kWh/m².
Toutefois, conscient que la seule initiative des propriétaires ne pourra pas déclencher une réelle dynamique de rénovation énergétique sur l'ensemble du territoire, le gouvernement envisage le réajustement de plusieurs dispositifs ainsi que la simplification de leur accès.
À titre d'exemple, la rénovation récente du CITE et sa prochaine disparition. Entreprendre la rénovation énergétique d'une habitation sans attendre présente divers avantages. La procrastination en revanche peut impliquer des pénalités.
Des aides pour encourager la rénovation énergétique des habitations
Le crédit d'impôt soutient généralement toute initiative qu'elle consiste à la rénovation de l'isolation des murs ou au remplacement d'une chaudière.
L'Anah propose également des primes pour encourager la réalisation de travaux de réhabilitation par les foyers aux revenus plus modiques. Outre ces aides, les propriétaires d'habitation ancienne entreprenant une rénovation énergétique peuvent profiter d'autres avantages.
Toutefois, il est nécessaire de définir au plus tôt les bases du projet de rénovation. En effet, de nombreux chantiers n'ont pas procuré les résultats escomptés, faute d'une bonne hiérarchisation des priorités.
Les statistiques d'un spécialiste montrent que 40 % des particuliers ayant effectué des travaux de rénovation ont remplacé leurs fenêtres et portes mais seulement un peu plus de 30 % ont restauré leurs combles.
Or, la toiture est à l'origine des plus importantes déperditions de chaleur (25 à 30 % contre 10 à 15 % au niveau des ouvertures).
Le gouvernement explore d'autres pistes
Actuellement, le gouvernement étudie toutes les solutions permettant de multiplier les rénovations. En parallèle des aides financières, il envisage une démarche portée sur la répression. Parmi les mesures envisagées figure l'instauration d'un système de bonus-malus en fonction de la consommation d'une habitation.
Dans les faits, les logements énergivores coûteront plus cher aux propriétaires car ils les obligeront à payer un supplément sur la taxe d'habitation.
Par ailleurs, les propriétaires d'une habitation mal isolée auront de plus en plus de mal pour la vendre dans l'avenir. Ils ont donc tout intérêt à commencer sans tarder leurs travaux de réhabilitation.
Afin de connaître les différentes options s'offrant à eux pour rénover leur logement et faire baisser leur consommation d'énergie, ils peuvent recourir à un comparateur assurance habitation.
Il convient de noter que la rénovation énergétique d'une habitation implique des coûts qui seront d'autant plus élevés en fonction de son ancienneté. Néanmoins, plus une construction est ancienne, plus son potentiel en rénovation s'accroît. En effet, les économies d'énergie résultantes permettront d'amortir la dépense en seulement quelques années.