On peut être victime d’un accident vasculaire cérébral à tout âge. De nombreux cas d’AVC chez les jeunes enfants et les adolescents ont été recensés au cours de ces dernières années. Les symptômes ne sont pas différents pour les adultes et les enfants, mais les parents et l’entourage n’imaginant pas un enfant faire un AVC, la prise en charge est souvent retardée.

Mêmes symptômes que pour les adultes
Plus des trois quarts des Français ignorent que l'accident vasculaire cérébral peut toucher des enfants d'après le sondage Odoxa, effectué pour le compte de la Fondation pour la recherche sur les AVC. Or, les symptômes sont les mêmes à tout âge et les négliger peut avoir des conséquences graves.
Le cas de Juliette, 5 ans, est un exemple. Ses parents ont assimilé son malaise à de l'hypoglycémie. Mais ils ont tout de même emmené l'enfant au SAMU, lequel a décelé l'AVC et alerté l'hôpital le plus proche. On ne sait pas si Juliette gardera ou non des séquelles de cette maladie, mais pour l'heure, elle est hors de danger.
Juliette avait présenté les mêmes symptômes qu'un adulte sur le point de subir un AVC. Son corps s'est affaissé et elle a commencé à avoir des difficultés à parler. Les autres symptômes incluent la perte progressive de la vue (d'un œil ou des deux), l'engourdissement des membres ainsi que des maux de tête insupportables.
Qu'est-ce qui peut entraîner l'AVC chez l'enfant ?
Dans la majorité des cas, l'AVC survient à cause d'un caillot présent dans un vaisseau sanguin situé au niveau du cerveau. Mais il peut aussi survenir suite à :
- une anomalie cardiaque dont souffre l'enfant depuis sa naissance,
- une ancienne opération du cœur ou du cerveau dont il aurait fait l'objet,
- une leucémie ou encore un problème de coagulation sanguine.
Pour les enfants, si le traitement est administré à temps, le pronostic vital est rarement engagé. Au pire, l'enfant gardera quelques séquelles, sans pour autant être à l'abri d'un autre AVC. Il est donc essentiel de faire un bon suivi médical.
Vu l'urgence de la prise en charge, les parents sont souvent pris au dépourvu dans ce genre de cas et ils peuvent ne pas faire face au traitement, financièrement parlant. D'où la nécessité de disposer d'une mutuelle santé pour soigner les cas difficiles, la couverture sociale de base pouvant s'avérer insuffisante.