Selon une enquête réalisée par un cabinet d’études pour le Crédit foncier, filiale du géant du secteur bancaire BPCE, les ménages apprécient vivre en copropriété. 71 % des copropriétaires interrogés indiquent ne pas regretter leur choix, malgré l’importance des dépenses consacrées à la gestion des biens détenus en copropriété. En effet, ces charges constituent 12 % de leurs revenus, en moyenne, d’après le cabinet Elabe.

Vivre en copropriété conviennent aux Français

Il n'est pas toujours facile de vivre en société et encore moins de vivre en copropriété. Les résidents ne sont pas l'abri des conflits de voisinage. Si les copropriétaires n'occupent pas l'immeuble en question, ils doivent tout de même se mettre en accord avec les autres copropriétaires pour assurer l'entretien des propriétés communes.

Justement, 49 % des sujets insatisfaits de leur choix d'habitation considèrent la difficulté à établir un consensus comme un inconvénient à la copropriété.

Néanmoins, plus de 7 occupants sur 10 avouent que cette situation leur convient tout à fait. D'ailleurs, 3 appartements sur 10 sont gérés en copropriété. Ces données ont été recensées avant le 25e salon dédié à la copropriété.

9,7 millions de logements en copropriété sur le territoire français

Dans l'Hexagone, le nombre de logements détenus par des copropriétaires s'établit à 9,7 millions. Une copropriété est un regroupement de biens immobiliers dont la propriété est partagée entre de nombreuses personnes (physiques ou morales).


Même si les charges qui servent à assurer la pérennité d'une copropriété représentent 12 % de ce que gagnent les copropriétaires, les Français sont séduits par ce concept.

Quand les coûts sont partagés entre les copropriétaires

Colossales sont les dépenses induites par la copropriété, d'autant que les sujets interrogés y allouent une part non négligeable de leurs revenus. Par exemple, les copropriétaires d'un immeuble doivent prendre en charge le chauffage (39,2 %) et les dépenses d'entretien (16 %).

Avec la rémunération du personnel (18,9 %), ces postes de dépenses totalisent deux tiers des coûts. Si les dépenses d'entretien et de conservation sont particulièrement coûteuses, ils peuvent économiser sur les dépenses administratives. Les copropriétaires peuvent passer par un comparateur assurance habitation avant de souscrire une garantie pour les parties communes.

Toujours est-il que la mutualisation des dépenses courantes comme l'éclairage et le nettoyage des parties communes font partie des avantages de la copropriété, selon 56 % des sondés.

Dans le même ordre d'idée, 54 % d'entre eux affirme que s'occuper ensemble des travaux exceptionnels comme l'installation d'un ascenseur est particulièrement salvateur. Ces charges sont généralement les plus onéreuses.

Certains occupants doivent s'habituer à la prise de décision collective

Si la copropriété convient à 71 % des copropriétaires qui été ont approchés par le cabinet Elabe, c'est aussi parce qu'elle permet de tisser des liens avec les voisins (16 %). Mais pas seulement.

Outre le partage des coûts, s'organiser de cette façon permet de contribuer aux prises de décision (38 %). Il peut être question de trancher sur les démarches administratives ou sur des travaux de remplacement des installations.


En revanche, la copropriété ne semble pas plaire à 28 % des occupants. Pour justifier leur opinion, 49 % d'entre eux mentionnent les problèmes rencontrés quand les avis divergent quant aux résolutions à appliquer. Comment doivent-ils alors s'y prendre lorsqu'il s'agit de se pencher sur les travaux de rénovation ? Cette question préoccupe d'ailleurs 51 % des individus de l'échantillon. Autres motifs d'insatisfaction : les nuisances sonores (42 %) et le respect des règles communes (37 %).