Dans le cadre de sa politique antipollution, le gouvernement tente d’aiguiller les tendances des consommateurs en proposant des solutions écologiques. Dans ce sens, l’expansion des voitures électriques figure parmi ses priorités. Mais malgré ses efforts, ce concept peine à se faire une place sur le marché de l’automobile pour différentes raisons.

Pollution, hausse constante du prix du carburant, croissance du nombre de décès attribués aux oxydes d'azote émit par le Diesel… autant de facteurs incitant l'État français à encourager la population à se tourner vers les véhicules à propulsion purement électrique. Sous le quinquennat du Président Nicolas Sarkozy, l'exécutif s'est même fixé pour objectif d'atteindre la barre de 100?000 modèles de ce genre en 2012, mais jusqu'ici, la part du marché de l'électrique est encore insignifiante.
Et si l'adoption massive et accélérée tant espérée de ce nouveau concept s'enlise autant, c'est qu'il fait face à de nombreux facteurs entravant sa progression.
Une part relativement faible
Il va sans dire que l'objectif principal du gouvernement est de permettre aux voitures électriques de dominer ce marché de niche qu'est le secteur automobile. Seulement, la situation est tout autre puisque leur part est relativement faible.
Pour preuve, les résultats enregistrés sur les trois premiers trimestres de 2018 ont affiché 1,22% si l'on croit le rapport du Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). Soit une progression de 12,76% par rapport à l'année dernière sur la même période.
Toutefois, cette croissance à peine perceptible n'a pas manqué de susciter l'enthousiasme auprès de l'Avere France (Association nationale pour le Développement de la Mobilité électrique) si certains y voient un échec cuisant.
D'autant plus que certaines marques arrivent à se démarquer en écoulant un bon nombre d'exemplaires. Entre autres :
- Renault ZOE (10 840);
- Nissan (3 391);
- Renault Kangoo (2 892);
- BMW i3 (1 806).
Certains facteurs font obstacle
Si les voitures peinent autant à se faire une place sur le marché, c'est que certains facteurs non négligeables lui font obstacle :
- Un prix de vente largement élevé que les modèles à essence et au gazole;
- Une autonomie considérablement insuffisante;
- Un temps de charge qui se compte en heures à domicile;
- L'insuffisance de bornes de charge rapides.
L'hésitation des consommateurs quant à la conversion est également un critère bloquant. Et tout semble indiquer que ce serait étroitement lié à la peur des Français à se confronter aux nouvelles technologies.
S'ajoutant à cela, les difficultés à trouver la couverture adéquate en matière d'assurance, malgré la possibilité de souscrire à l'offre de base qu'est la garantie «au tiers».
En effet, les différents éléments susmentionnés doivent être pris en compte avant de souscrire à un contrat. Sans cela, le risque de se retrouver démuni est d'autant plus grand en cas de panne électrique en pleine campagne ou d'absence de garantie en ce qui concerne la batterie qui pour la plupart des cas est louée auprès du vendeur ou du constructeur. Soit autant de critère que seul un courtier assurance spécialisé dans le domaine est capable de mesurer afin de découvrir un service sur mesure et adapté.