Se distinguer des concurrents ou se faire une place dans un marché particulièrement prometteur, nombreuses peuvent être les raisons qui incitent les entreprises œuvrant dans les pompes funèbres à innover. En tout cas, la finalité est la même : répondre aux attentes d’une clientèle toujours plus exigeante et connectée. Quoiqu’il en soit, les acteurs du marché funéraire doivent se soumettre à la réglementation en vigueur.

Comment les entreprises de services funéraires s’adaptent-elles aux besoins évolutifs des clients ?

Actuellement, chez les consommateurs de services funéraires, la tendance est à la recherche d'un produit écologique et innovant au meilleur prix. Les cercueils qui sont conçus avec des matériaux respectueux de l'environnement ont la cote.

Améliorer son offre tout en s'engageant dans une démarche environnementale constitue un défi majeur pour les entreprises et les start-up du secteur. Une coopérative implantée dans une commune qui abritait la demeure des ducs bretons s'y est lancée.

Ce n'est cependant pas le seul défi auxquels les acteurs du marché sont confrontés. Ils doivent se conformer au Code général des collectivités territoriales (CGCT) en toute circonstance, sachant que les prestations se veulent personnalisées.

Toute innovation doit être réalisée dans le respect de la loi

Comme le rapport des Français aux obsèques a évolué, les entreprises spécialisées dans les enterrements doivent s'adapter à la nouvelle situation. Si certaines d'entre elles ont été déjà entamé le virage numérique, la problématique que l'ensemble d'entre elles doivent résoudre est plus profonde.


Il s'agit de fournir des produits et des services novateurs tout en respectant les normes imposées et en s'engageant dans une démarche respectueuse de l'environnement. Explications !

De nouvelles façons de « consommer » les obsèques

Ces dernières années dans le marché du funéraire, la tendance est à la personnalisation, grâce à la révolution numérique et à la pression de la concurrence. Le marché des obsèques offre actuellement de nombreuses possibilités.

De nouveaux acteurs se spécialisent dans l'organisation des funérailles. Certains d'entre eux accompagnent également les familles du défunt dans la réalisation des démarches administratives, comme par exemple l'enclenchement du versement de la rente aux éventuels bénéficiaires d'un contrat d'assurance décès.

En outre, certaines familles ne manquent pas d'adopter des comportements écoresponsables, y compris dans le cadre des obsèques.

Désirant répondre aux attentes des consommateurs, certaines coopératives proposent des solutions plus écologiques en fabriquant et en commercialisant par exemple des bières en carton.

D'autres organisent un enterrement à domicile afin que les proches du défunt puissent visiter sa tombe sans avoir à parcourir des kilomètres.

Des règles strictes à ne pas enfreindre

Comme le stipule le Code général des collectivités territoriales (CGCT), toute personne a le droit de se faire inhumer sur un terrain qui lui appartient. Encore faut-il que la dernière demeure du défunt soit placée hors du périmètre des villages, accessible au public.

La distance entre la première maison et la tombe à construire doit être de 35 mètres.
Avec un acte de décès entre les mains, les familles doivent préalablement effectuer une demande d'inhumation auprès de la Préfecture concernée avant d'enterrer leur proche.

Concernant la conception du cercueil, les professionnels doivent s'assurer que celui-ci comporte non seulement une plaque servant à identifier le défunt mais aussi quatre poignées nécessaires à son transport.

Agréés par le ministère compétent, les matériaux qui garnissent la bière de 22 mm d'épaisseur doivent également être biodégradables et imperméables. Il en est de même pour l'urne funéraire de 18 mm dédiée à la crémation.