La plupart des Français souscrivent à, au moins, une assurance. Malgré cela, les moyens financiers sont inégalement répartis entre l'ensemble de toute la population. C’est justement pour y remédier que l’Aide à la Complémentaire Santé (ACS) a vu le jour. Toutefois, ce dispositif ne touche même pas la moitié des cibles. Un problème qui mérite d’être étudié pour lutter contre le non-recours aux soins.

Bien que très soucieuse de son état de santé, la population est freinée par le manque de ressources, surtout, financières. Malgré l'assistance de la Sécurité Sociale, beaucoup, encore, sont ceux qui souffrent de ce problème. C'est pourquoi les complémentaires santé ont œuvré dans le domaine.
Cependant, il est à remarquer que les deux organisations ne suffisent pas pour améliorer la situation. L'intervention de l'ACS devrait alors rectifier les choses, à condition que l'aide, mais surtout l'encouragement, soient déployés à bon escient.
Il est peut-être temps de réviser les conditions d'accès à ce financement. À la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) de prendre la bonne voie à suivre.
Les éligibles sont réticents
Par définition, l'aide à la complémentaire santé est une assistance financière destinée à faciliter les soins des personnes en manque de ressources pendant un an. Pendant ce temps, le dispositif assure une partie des frais demandés. Selon la situation, le soutien peut être total. De même, les avances sur le coût sont omises lors des consultations médicales.
Cette offre est uniquement applicable au niveau des complémentaires santé ayant le meilleur rapport qualité-prix. De ce fait, des établissements sont préalablement sélectionnés pour accomplir cette mission.
En prenant en compte ces avantages, les bénéficiaires devront atteindre les 100%. Malheureusement, le taux de non-recours est de 60% actuellement. En effet, 400 000 personnes jugées éligibles ne sont pas avantagées par l'offre. Elles sont particulièrement réticentes puisque 6 sur 10 d'entre elles n'ont même pas entamé la procédure correspondante.
Des mesures sont à prendre
Face à cette inefficacité, il convient de faire le point sur le profil des personnes éligibles. En fait, l'amélioration doit surtout permettre de toucher davantage ces bénéficiaires potentielles. Outre les personnages principaux, les organismes d'assurance, entre autres, le comparateur mutuelle santé, pourront aussi tirer profit de l'ACS.
Jusqu'à maintenant, ce sont les foyers ayant des revenus mensuels se trouvant entre 730 et 990 euros qui sont subventionnés. À part cela, la couverture maladie universelle complémentaire ou la CMU-C exige un plafond que les demandeurs d'aide doivent respecter pour y accéder.
Dépendamment du budget alloué à ce projet, le montant procuré peut être modifié. À savoir que les données sont différentes pour chaque tranche d'âge. Les jeunes et enfants ayant moins de 16 ans perçoivent des soins d'une valeur de 100 euros.
De 16 ans à 49 ans, ces derniers sont à hauteur de 200 euros. Un bénéficiaire ayant entre 50 à 59 ans touche 350 euros tandis que les personnes âgées de 60 ans et plus disposent de 550 euros.
Peu importe l'âge du concerné, l'aide est toujours allouée par le biais d'un chèque. Une extension qui privilégie encore plus ces cibles est à espérer pour l'année 2019.