Les français sont très actifs quand il s’agit d’intégrer l’école de conduite. Toutefois, il n’en est plus ainsi aujourd’hui. Ou plus précisément, depuis l’annonce faite par le président de la République française portant sur la baisse remarquable du coût du permis de conduire. Un phénomène quelque peu contradictoire puisqu’à première vue, ce changement pénalise surtout les professionnels dans le domaine.

Les auto-écoles payent les conséquences de la baisse du coût du permis

Bien que la réforme portant sur l'abaissement du coût de permis ait pour objectif d'améliorer les choses, le manque d'explications concernant les moyens pour y parvenir fait hésiter plus d'un. Une énorme confusion s'installe dans l'esprit des acteurs du secteur.

Pour la part des clients, notamment les parents des élèves, ils souhaitent attendre que les choses soient mises au clair avant d'inscrire leurs enfants. Malheureusement, les affaires des auto-écoles ne s'annoncent pas sous de bons auspices depuis novembre 2018.

Dans cette optique, les entreprises essayent de trouver des solutions permettant de redonner confiance aux clients. Néanmoins, cela va de pair avec l'État qui a une grande responsabilité vis-à-vis des réglementations à mettre en vigueur.

Les clients démontrent leur retenue

Pas plus tard que ce 9 novembre 2018, Emmanuel Macron a fait une déclaration sur la diminution des frais à payer pour l'acquisition d'un permis de conduire. L'impact de cette annonce sur la masse est très clair. Celle-ci a fait baisser les inscriptions à une auto-école à plus de 50%. Et ce n'est pas près de se stabiliser.


Le fait est que le président de la République n'ayant touché mot sur aucune des mesures à prendre motive la baisse des activités des écoles de conduite. En effet, les cibles attendent plus de précisions avant de reprendre l'adhésion. Les chiffres qui s'affichaient pour le mois de décembre dernier ont témoigné de ce reflux.

Les responsables de cette réforme ont eu pour objectif de rehausser le pouvoir d'achat de la population. Reste à savoir si les prix à payer par les autres acteurs, afin d'arriver à terme de cette finalité, vont dans la même optique.

Les auto-écoles vont peut-être survivre

La nouvelle loi portant sur la mobilité ne concerne pas que les auto-écoles. Il est évident que les assurances auto vont en payer les prix puisque les deux domaines sont intimement liés. En effet, le permis de conduire est un des documents à fournir obligatoirement par l'assuré.

Ainsi, il s'avère primordial de rectifier cette tendance baissière pour la prospérité de ces deux activités. Par ailleurs, le président du réseau Écoles de conduite Française ou l'ECF est plus optimiste. Dernièrement, il a déclaré sur le plateau de BFMTV :

« Cette baisse est très marquée en novembre, et surtout en décembre, qui est traditionnellement un mois creux ».

D'après lui, les affaires devront reprendre le cap cette période passée. Cependant, un petit coup de pouce ne serait pas de refus. Afin de gagner de nouveau le cœur des clients, des stratégies d'améliorations s'imposent. Dans ce sens, la qualité de la formation, mais surtout la facilité d'accès à celle-ci devrait faire l'objet d'une priorité.

En même temps, la plus grande part de responsabilité revient aux membres de l'Administration. À eux de rendre plus crédible cette initiative de baisse de coût. Ainsi, partager l'essence et le fondement de cette idée à tous les acteurs serait nécessaire.