Petite victoire pour les défenseurs des animaux en Californie, les centres d’élevage d’animaux domestiques ne pourront plus vendre aux particuliers. Pour s’offrir un animal de compagnie, ces derniers devront se tourner vers les refuges pour animaux, lesquels ne seront plus obligés de lutter contre la surpopulation, ou vers les magasins spécialisés.

Donner plus de chances aux animaux des refuges de trouver une famille d'adoption
Actuellement, de nombreux animaux connaissent un destin tragique dans les refuges californiens.
Selon les chiffres officiels
« Sur les 6,5 millions d'animaux accueillis chaque année par ces établissements, 1,5 million parmi ceux qui n'ont pas été adoptés sont euthanasiés ».
Cette nouvelle loi concernant l'interdiction pour les éleveurs à grande échelle de vendre aux particuliers a été promulguée afin d'augmenter les chances de survie des animaux abandonnés en leur trouvant un foyer.
Le dispositif stipule par ailleurs que les animaleries doivent privilégier les bêtes (chats, chiens, hamsters, lapins, etc.) venant des refuges.
Les centres d'élevage pointés du doigt
Les centres d'élevage, jusqu'ici principaux fournisseurs des animaleries, ont longtemps été dénoncés par les différentes associations œuvrant pour la protection des animaux.
Certains d'entre eux se livrent, par exemple, à des expérimentations que les défenseurs des bêtes qualifient de « cruauté envers les animaux ».
Les boutiques qui continuent de se fournir auprès de ces « fabriques » s'exposent désormais à des sanctions pénales.
Le vendeur en effraction risque une amende pouvant aller jusqu'à 500 dollars par animal vendu. Pour être en conformité avec la loi, celui-ci est tenu de présenter un document sur la provenance de l'animal qu'il vend.
L'élevage privé reste autorisé
La nouvelle règlementation n'interdit pas l'élevage d'animaux de compagnie en vue de la revente. Toutefois, l'activité doit rester dans le cadre privé et ne doit pas dépasser certaines limites fixées par la législation.
Au même titre, les ventes entre particuliers demeurent parfaitement légales.
Avant de souscrire une assurance animaux, et avant même d'acheter un nouveau compagnon à fourrure ou à plume, il est désormais primordial de se renseigner sur son origine. D'ailleurs, le client est tout à fait en droit d'exiger du commerçant un certificat attestant que l'animal en question n'a pas une provenance non conforme aux lois en vigueur.