Le fameux reste à charge zéro (RAC) a fait l’objet d’une discussion d’envergure entre les clients, les professionnels de la santé, la mutualité mais également le gouvernement. Au cours des derniers mois de l’année dernière, les mutuelles et les autres acteurs dans le domaine ont utilisé cette réforme comme argument face à l’augmentation du tarif. Alors que ce problème n’a pas lieu d’être.

Le reste à charge zéro n’aura pas d’impacts négatifs

Certaines entreprises dans la mutualité ont augmenté leur tarif sous prétexte que la mise en œuvre du reste à charge zéro engendre des frais supplémentaires. L'État, n'étant pas d'accord, a réprimandé ce point de vue. À l'issue de cela, une réunion entre tous les acteurs a été effectuée dans le but de remettre de l'ordre dans la situation.

Grâce à cette initiative, beaucoup de choses vont changer à partir de l'année 2019. À commencer par le tarif, les efforts à faire par les parties prenantes principales s'enchaînent par d'autres points à améliorer, entre autres la pérennisation du maintien du prix sur le long terme. Outre les mesures à prendre par les acteurs directs, l'Administration a également sa part à apporter.

Des critiques portés sur le tarif

Convenu par les mutuelles, les assureurs, les établissements de prévoyance et le ministère dédié, le reste à charge zéro consiste à supprimer la contribution financière des bénéficiaires sur quelques traitements. À la suite de la réunion qui a permis d'arriver à cette conclusion, ces acteurs ont été conviés à revoir leur plan d'action. Notamment, celui en relation au plan tarifaire.


Au cours du mois de décembre 2018, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a exprimé ouvertement son mécontentement face à l'augmentation des cotisations dont les organismes ont témoigné. En guise de précision, ce sont les mutuelles de fonctionnaires qui s'acharnent à chambouler l'accès à ces remboursements de par la hausse injustifiée de leur prix.

Dans le but d'améliorer leur image à l'égard du public et de l'État, l'ensemble du secteur s'est lancé dans une promesse qui accentue l'effet positif du RAC. Ainsi, cette mesure n'aura pas de retombées sur les offres, principalement, le coût.

Des efforts sur quelques lignes

La grande équipe de la mutualité et de la complémentaire santé s'est engagée pour une mise en application de leur promesse au cours de 2019 jusqu'en 2021. Outre le plan tarifaire qui a retenu l'attention de tous, d'autres éléments vont subir des améliorations.

Afin de maintenir la cadence de la tendance des prix, la participation des organismes est loin d'être suffisante. En sus, les autres professionnels de santé ainsi que l'État doivent également s'y mettre. Comme le dit le président de la Mutualité française connu sous le nom de Thierry Beaudet :

« Nous allons travailler dès à présent, avec la ministre de la Santé, pour qu'il en soit de même pour 2020. Mais, il faudra que tout le monde, et notamment les professionnels de santé, joue sa partition ».

Les frais de gestion jouent un rôle crucial dans la mise en place des cotisations. De ce fait, les établissements concernés vont garder les mêmes tarifs qui sont déjà appliqués dans le cadre de leurs promesses. D'autant que ces éléments suffisent amplement pour exécuter le RAC zéro. À savoir que les tarifs susmentionnés représentent 20% du chiffre d'affaires d'une mutuelle, tandis que ce dispositif en est à hauteur de 0,14%.

Le rôle de l'État étant de rehausser le pouvoir d'achat de la population, l'éventualité de l'Aide à la complémentaire santé est envisageable. Dans ce sens, certains acteurs évoquent l'augmentation du plafond de cette aide à 20%. Et cette demande est adressée à l'Autorité de sorte que les familles à faibles revenus puissent s'épanouir à l'aide de la facilité d'accès aux soins médicaux.