Beaucoup de bouleversements ont vu le jour depuis le début de cette année. Et cela touche presque tous les secteurs. La complémentaire santé se trouve dans le même lot. Pour sa part, celle-ci se voit obligé de modifier certaines de ses modalités de remboursement. Par conséquent, certains actes médicaux sont privilégiés davantage tandis que d’autres n’ont pas la même chance.

Suite à une loi appliquée le 1er janvier 2019, une disparité s'installe entre les soins médicaux dont les assurés bénéficient. Plus précisément, c'est au niveau du montant à rembourser par l'Assurance maladie que les donnes changent.
Essentiellement, les actes les plus chers sont moins remboursés à partir de cette année. À la place, de nouvelles prises en charge à 100% raviront les bénéficiaires. La prévention contre les maladies propres aux femmes enceintes et aux enfants fait également l'objet d'un traitement de faveur de la part de l'organisation.
En même temps, les mutuelles ont leur part à prendre, notamment par rapport à la participation forfaitaire. D'autant que celle-ci témoigne une légère augmentation, toutefois, marquante sur le budget annuel des souscripteurs.
De nouveaux avantages pour certains contrats
Le décret du 28 décembre 2018 a permis l'apparition de quelques remboursements à 100%. Cette prise en charge complète ne concerne, cependant, qu'une partie de toute l'activité. Les examens de santé obligatoires dont les enfants sont sujets font partie de ces secteurs privilégiés.
Les parents des enfants ayant moins de 6 ans n'ont plus à payer, ne serait-ce qu'un centime des frais relatifs à ces consultations. Mis à part cela, les médicaments classés dans la catégorie des onéreux et irremplaçables se caractérisent par les honoraires dont ils génèrent. Ces avantages qui reviennent d'office aux pharmaciens ne sont plus déduits des revenus de la famille des patients.
Au même titre que ces deux matières, les mesures préventives contre les cancers du sein et du col de l'utérus seront gratuites pour les femmes âgées de 25 ans. Néanmoins, cela n'est possible qu'à partir du 1er juin de cette année.
Les quelques parties qui ne profitent pas du remboursement intégral
Non seulement les autres secteurs médicaux ne sont pas concernés par le remboursement à 100%, mais ils sont réellement en hausse par rapport au montant dont les patients ont à défrayer. C'est à ce stade que les établissements tels que la mutuelle familiale prennent leur part de responsabilité.
En effet, la participation forfaitaire présente une augmentation. Aujourd'hui, les actes médicaux valorisés à supérieur ou égal à 120 euros demandent un apport financier de 24 euros contre 18 euros l'année dernière. Cependant, ce montant revient à l'organisme fournissant le service de complémentaire santé si cela est stipulé dans le contrat.
Il est toutefois à noter qu'une partie de la masse est épargnée par rapport à ce point. Il s'agit de ceux qui sont spécialement pris en charge à 100%, à savoir les femmes enceintes, les invalides ou encore les personnes atteintes d'une maladie chronique.
Outre le décret mettant en évidence ces changements, celui annoncé le 20 décembre dernier mentionne la prise en charge du dépistage prénatal non invasif de la trisomie 21. Ainsi, l'Assurance maladie prend en considération cette mesure réalisée à la demande de la Haute autorité de santé.