Compte tenu de l’intensité de la pénurie de médicament et de vaccins dans le territoire européen, l’Assos Santé mène une étude à l’issue de quoi a été relevé qu’un Français sur quatre en souffre. Des mesures s’imposent. Et les pouvoirs publics sont tenus responsables de la stratégie financière instable des industries de production.

La pénurie de médicaments et de vaccins fait rage

Aux dernières nouvelles, 25% de la population ont subi un refus d'octroi d'un médicament ou d'un vaccin. En cause, les établissements concernés ne sont plus en mesure de combler cette carence. L'impact de cette situation est tout de même flagrant puisque la santé des patients est compromise.

En effet, une partie de ces victimes est obligée de séjourner à l'hôpital à cause de la dégradation de leur état. Sinon, la maladie prend de l'ampleur pour certains.

Face à cette difficulté rencontrée par les producteurs, l'association chargée de l'enquête tire la sonnette d'alarme et incite le gouvernement à assumer sa part de responsabilité. Non seulement le problème impacte la France, mais toute l'Europe en pâtit.

Le manque l'emporte sur la santé des patients

Les Français subissent les conséquences de la pénurie actuelle. L'enquête réalisée par BVA, une société d'études, a mené à une conclusion, que 25% de la masse est concerné par l'insuffisance cruciale de médicaments.


Ce n'est pas tout. Les personnes souffrant d'une affection longue durée sont encore plus nombreuses à être dans le gouffre. En effet, l'agence montre un pourcentage de 31% pour ces cas. Le comble est que cette circonstance empêche les patients de bénéficier d'un soin digne de ce nom.

Faute de remèdes, une grande majorité de ces gens sont dans l'obligation d'ajourner leur traitement. Dans le meilleur des cas, ils cherchent d'autres alternatives. Par contre, certains sont même prêts à y renoncer au fil du temps.

Pire encore, les conséquences ne se font pas attendre. Si 14% des enquêtés ont mentionné l'aggravation des symptômes, 4% ont même été hospitalisés faute de médication.

Les industries sont accusées

Selon France Assos Santé, seuls l'exécutif et les industries sont en mesure de redresser la situation. Ainsi, les autres acteurs tels que les mutuelles santés n'ont qu'à suivre le courant.

Alain Michel Ceretti, le président de cette association, mentionne le besoin de rectifier certains points :

Les industriels du médicament sont responsables de ces pénuries, principalement dues à des stratégies financières contestables.

Pour la part de l'Autorité, son rôle est de renforcer les mesures allant dans cet axe de la santé publique. L'objectif étant d'éradiquer ce manque, les actions doivent s'étaler prioritairement au niveau national, mais également dans tout le territoire européen.


Non seulement un plan d'actions est de mise, mais un dispositif de suivi est également indispensable. Dans ce sens, le panorama des efforts à mener doivent inclure les raisons de cette crise, la stratégie de redressement et, par-dessus le marché, les pénalisations y afférentes.

L'association met l'accent sur cette requête :

Il est demandé une information claire et transparente sur les causes de ces ruptures, les plans de gestions des pénuries (PGP) mis en place, ainsi que les sanctions imposées.