En 2019, de nouvelles règles seront appliquées dans le secteur de l’automobile concernant le système de bonus-malus. Comme l’année dernière, les changements sont plus nombreux au sujet du malus écologique. Cette année sera notamment marquée par l’application d’une nouvelle grille qui a été définitivement adoptée en décembre dernier. Les nouvelles ne sont pour autant pas si mauvaises.

Les changements prévus au niveau du bonus et du malus automobile en 2019

Au premier abord, la nouvelle grille semble beaucoup plus sévère. En effet, alors qu'il était de 120 g de CO2/km l'année dernière, le seuil d'application du malus est passé à 117 g/km. Cela laisse penser que le malus maximal risque d'être déclenché plus tôt du fait de cette baisse de 3 g, ce qui n'est pourtant pas le cas. La pénalité de 10 500 euros s'applique à partir de 191 g de CO2/km et non de 185 g/km. Concernant le bonus, il n'y a pas de changement majeur étant donné que la règle de base persiste.

Les primes à la conversion sont maintenues et renforcées

En 2019, les acheteurs de véhicules électriques se verront accorder une prime de 6 000 euros, dans la limite de 27 % du prix d'acquisition (le prix de la batterie est pris en compte). Cela est valable pour l'achat comme pour la location en neuf de voitures et d'utilitaires électriques dont le PTAC n'excède pas 3,5 tonnes.


Une petite nouveauté est toutefois prévue. Pour l'achat de véhicules électriques dont le PTAC est compris entre 3,5 et 12 tonnes, une aide de 4 000 euros sera versée, toujours dans la limite de 27 %.

Du côté du malus, le gouvernement compte dégager du nouveau barème 40 millions d'euros additionnels pour garantir l'équilibre budgétaire du CAS « Aides à l'acquisition de véhicules propres ». Ces recettes supplémentaires permettront de soutenir le rythme accru des demandes de primes à la conversion, ainsi que l'extension de la prime bonifiée de 2 500 euros réservée aux ménages non imposables à l'achat de voitures électriques et hybrides d'occasion.

Un malus moins sévère dès 123 g de CO2/km

On n'est pas sans savoir que les véhicules à moteur constituent une importante source de pollution, d'autant plus que la tendance de la voiture individuelle est toujours en vogue. De plus en plus de conducteurs se tournent néanmoins vers l'éco-conduite. Une démarche qui permet de faire à la fois un geste pour l'environnement et des économies, en particulier en termes d'assurance auto. Recourir à un comparatif assurance permettra de trouver le meilleur contrat pour couvrir un véhicule propre, et donc d'économiser encore plus.

Pour ceux qui souhaitent continuer à rouler dans un véhicule thermique, la grille du malus écologique sera moins sévère à partir de 123 g de CO2/km. À titre d'illustration, avec des rejets de dioxyde de carbone de 136 g/km, une Renault Scénic essence TCe développant 115 ch se verra appliquer un malus de 410 euros cette année contre 690 euros l'année dernière.

Pourquoi une nouvelle grille de malus a-t-elle été adoptée ?

Le geste de l'État s'explique par la nécessité de s'adapter au nouveau cycle WLTP. Plus sévère, ce protocole de mesure des consommations de carburant et des émissions polluantes vise à donner des chiffres plus réalistes aux conducteurs. Forcément plus élevés, ces chiffres entraîneront naturellement des malus plus importants. Pour éviter que les automobilistes ne subissent une double peine avec la hausse du CO2 et le barème plus sévère, l'État a décidé de compenser les effets du WLTP en adoptant une grille moins stricte.

Pour l'heure, l'État n'a pas encore retenu le WLTP. La nouvelle homologation devrait entrer en vigueur vers la fin de cette année. En attendant, le malus sera basé sur la norme NEDC corrélée.