En Wallonie, en Belgique, le bien-être des animaux est pris très au sérieux. Si bien que la région a décidé de durcir la règlementation concernant la détention d’animaux de compagnie et d’animaux domestiques. La présence d’un animal au sein d’un foyer nécessitera désormais la détention d’un permis spécial. Le but de la manœuvre est de responsabiliser les propriétaires et d’éviter les dérives.

Les chats et les chiens doivent obligatoirement être identifiés
Les propriétaires de chiens et de chats sont dans l'obligation de procéder à l'identification et à l'enregistrement de leurs compagnons à quatre pattes.
Pendant cette procédure, ils seront invités à apporter une petite contribution (somme non définie).
La somme ainsi collectée sera versée à un fonds destiné au recueil et à la protection des animaux maltraités ou abandonnés.
Quid des autres animaux ?
En vigueur depuis le début de l'année, la nouvelle règlementation, qui est constituée de 12 chapitres et de 109 articles, interdit également l'euthanasie des animaux de compagnie.
Bien évidemment, les traitements jugés barbares, tels que les combats (combats de coqs entre autres) ou les exercices de tir sur animaux sont aussi susceptibles de sanctions pénales.
Concernant l'industrie du spectacle, dans les cirques wallons, les animaux exotiques (animaux sauvages) ne sont plus désormais admis. Même l'utilisation des chevaux dans les kermesses est dorénavant prohibée.
Les expérimentations scientifiques menées sur les animaux sont également proscrites si elles nuisent, de quelque manière que ce soit, à leur intégrité physique.
Des propriétaires plus responsables et plus respectueux du bien-être de leurs animaux
Si les autorités locales ont tenu à durcir les conditions de possession d'animaux de compagnie, c'est notamment pour éviter que ces derniers ne tombent sur des « maîtres » irresponsables, incapables d'assurer leur bien-être.
Pour juger de la responsabilité des propriétaires, il faut analyser leur capacité à prendre soin de leurs compagnons à plumes ou à quatre pattes. Ceci passe, par exemple, par la souscription d'un contrat d'assurance pour animaux, garantissant à l'animal l'accès aux meilleurs services de soins. C'est dans cet esprit que les autorités wallonnes ont mis en place cette réforme.
Dans le monde, le nombre d'animaux victimes de maltraitance, voire de cruauté, reste encore trop élevé et les actions concrètes comme celle entreprise en Wallonie contribuent à le réduire, à défaut de l'annihiler définitivement.