Contrairement à la Californie, la Wallonie et d’autres pays étrangers, la France continue à tolérer le commerce d’animaux domestiques dans les animaleries, au grand dam des associations de protection. Ces dernières jugent insuffisantes les règles imposées à ces « fabriques à chiots » et réclament qu’elles ne soient plus autorisées à vendre des animaux de compagnie.

En France, la vente d'animaux en animalerie est très encadrée

Les animaleries sont soumises à des règles strictes

Si les autorités françaises continuent à autoriser le commerce d'animaux domestiques dans les animaleries, c'est parce qu'elles pensent avoir pris les dispositions nécessaires pour obliger les gérants de ces établissements à s'assurer au mieux du bien-être des animaux qu'ils vendent.

Des normes contraignantes sont imposées vis-à-vis des locaux où sont élevés les animaux destinés à la vente. Les gérants d'animalerie doivent également se plier à des règles précises et rigoureuses dans leur manière de s'occuper des bêtes.

Les autorités gardent aussi un œil attentif sur :

  • les conditions dans lesquelles sont vendus les animaux ;
  • leur mode de livraison ;
  • l'assiduité des animaleries à faire en sorte que les animaux vendus soient en règle, du point de vue administratif.

Si les animaleries manquent à l'une de leurs obligations, elles s'exposent à des peines pénales, allant de la simple amende (qui peut être très élevé selon que la justice condamne une personne physique ou une personne morale) à la fermeture définitive de l'établissement, en fonction de la gravité des faits qui sont reprochés.


« Des mesures insuffisantes » selon les associations

Des associations soucieuses du bien-être des animaux félicitent les initiatives des autorités, mais continuent de penser que « beaucoup restent à faire », allant jusqu'à réclamer l'interdiction de la vente d'animaux dans ces animaleries.

Et bien qu'elles aient peu d'espoir de voir leur requête aboutir, elles invitent tout de même les autorités à se pencher un peu plus sur certaines zones d'ombre qui subsistent. Par exemple : Qu'advient-il de ces animaux quand ils ne trouvent pas preneurs rapidement ? Ces établissements respectent-ils les lois en vigueur relatives à l'euthanasie ?

Pour sa part, l'association Les Amis des bêtes encourage ceux qui désirent adopter des animaux de compagnie à « se fournir auprès des refuges spécialisés, plutôt qu'auprès des animaleries », tout en insistant sur l'importance de veiller à leur bien-être, notamment en souscrivant une assurance pour chien ou pour chat, en fonction de l'espèce de l'animal.