De plus en plus de Français seraient séduits par l’énergie renouvelable. Du moins, en ce qui concerne celle qui les équipements des maisons. C’est ce qui ressort de l’enquête menée par Opinon Way pour le compte de Qualit’ EnR portant sur le sujet. Et il s’avère que certaines mesures gouvernementales visant à promouvoir sa politique de transition énergétique y seraient pour beaucoup.

L’énergie renouvelable séduit de plus en plus de Français

Panneaux photovoltaïques ou thermiques pour l'électricité, pompes à chaleur pour le chauffage, chauffe-eau thermodynamiques… autant dire que ce ne sont pas les technologies permettant de produire des énergies avec un impact environnemental faible qui manquent aux ménages.

C'est l'une des raisons qui ont incité Qualit' EnR à initier un sondage à ce sujet afin d'en déterminer l'appétence de la population française face à l'énergie renouvelable (ENR).

Et force est de constater que l'ENR est passé en tête de liste par rapport aux autres systèmes en accélérant sa progression à vue d'œil. Tout cela, parce que la majorité des Français lui ont accordé leur confiance, mais aussi parce qu'ils sont motivés par les incitations gouvernementales.

L'ENR gagne du terrain

41%, c'est le pourcentage de Français qui ont avoué utiliser au moins un équipement mettant en exergue l'énergie renouvelable. C'est la preuve irréfutable que l'ENR gagne du terrain par rapport aux autres systèmes si l'on tient compte de leur part auprès des utilisateurs. Soit :

  • 35 % pour le chauffage à l'électricité ;
  • 32 % pour la chaudière au fioul ou à gaz ;
  • 17 % pour la chaudière fioul ou gaz ancienne.

D'après Richard Loyen, conseiller spécial du président de Qualit' EnR, il s'agirait là d'une progression non négligeable en soutenant que :

41 %, c'est six points de plus par rapport à 2018 et neuf points par rapport à 2017.

Et il faut dire que cet engouement remonte un peu plus si l'on croit une note de l'agence Ademe. L'enquête de cette dernière portant sur les travaux de rénovation énergétique effectués dans les maisons individuelles en France entre 2014 à 2016 lui a en effet permis de constater que :

Sur ces trois années, près d'un ménage sur trois vivant en maison a fait des travaux [soit 5 millions de logements] sur des postes qui permettent en théorie d'améliorer la performance énergétique et réduire le recours aux énergies fossiles.

Un dynamisme justifié

Il va sans dire que la croissance de l'ENR s'est essentiellement fait remarquer en l'espace de cinq ans. Et il semblerait que ce dynamisme est justifié par différents facteurs.


À commencer par les mœurs des Français qui ont pratiquement changé puisque d'après le sondage d'Opinon Way, 97 % d'entre eux ont accordé leur confiance au système d'autant qu'actuellement, les assureurs privilégient les couvertures d'assurance maison qui en sont liées.

Mais il faut dire que le gouvernement y tient un rôle non négligeable, grâce aux différentes mesures dans le cadre de sa politique de transition énergétique comme pour le cas du dispositif « Coup de pouce chauffage » instauré en janvier.

Celui qui permet d'obtenir des aides financières de la part de l'exécutif pour tout projet de remplacement de chaudière à fioul contre un mécanisme ENR performant. Une situation qui a incité Richard Loyen à dire que :

Le contexte n'a jamais été aussi favorable aujourd'hui.