Les médecines alternatives connaissent un grand boom en France, ce genre de thérapies devenant même incontournables pour certains friands de méthodes naturelles. Reste à préciser que la plupart du temps, les patients doivent payer intégralement de leur poche les dépenses liées à ce type de soin. Des faits qui seront bientôt révolus à l’heure où les complémentaires santé viennent en renfort pour le remboursement.

Une couverture partielle des consultations et soins en homéopathie, ostéopathie, acupuncture, etc. Telle est la réforme qu'attendent fébrilement les ménages français en matière d'assurance maladie. Le fait est que de plus en plus de patients se tournent vers les thérapies naturelles pour les aider à guérir alors que ces soins sont fort peu couverts.
Certes, une partie des dépenses est parfois prise en charge par la Sécurité sociale, mais toute la responsabilité revient le plus souvent aux malades.
Ce qui rend ce type de traitement très coûteux. Une situation dont les mutuelles sont conscientes, et qui pousse certaines d'entre elles à proposer aussi des couvertures partielles pour alléger le budget de santé de leurs adhérents.
Une prise en charge de la Sécu, mais à des conditions contraignantes
La médecine douce prend de plus en plus de place dans le quotidien des Français qui y ont recours pour plusieurs types de maladies, dont les douleurs articulaires chroniques.
Des données statistiques révèlent d'ailleurs que plus de 50% de la population se tournent vers les homéopathes, des ostéopathes, les chiropraticiens et les acupuncteurs et évitent ainsi la prise systématique de médicaments.
Toujours est-il que cette alternative peut coûter cher à ces patients étant donné qu'ils doivent débourser de leur portefeuille le coût total des dépenses en consultation et en soins.
Certes, l'assurance maladie y participe, mais les conditions peuvent être complexes et contraignantes. Il faut tout d'abord que le médecin consultant détienne un diplôme universitaire en acupuncture ou homéopathie.
Ce qui n'est pas forcément évident, car en médecine douce, attirer les clients relève essentiellement d'une bonne réputation. Les malades affluent grâce à des recommandations des patients satisfaits ou à travers le bouche-à-oreille, ou encore via la connaissance par ricochet.
Et si les conditions de la Sécurité sociale sont remplies, le remboursement reste quand même partiel, à savoir :
- 30% pour une consultation homéopathique ;
- 70% du tarif de convention, soit 15 euros environ, pour une séance d'ostéopathie pratiquée par un thérapeute du secteur 1.
Une couverture complémentaire à la rescousse
De simple mutuelle au grand groupe, plusieurs distributeurs de couverture santé complémentaire proposent le remboursement des soins liés aux médecines douces dans leur liste de garanties pour répondre à la tendance haussière de cette pratique. Allianz, entre autres, couvre partiellement les consultations.
Mais pour mieux connaître ce que son assureur a à lui offrir concernant le recours à la médecine alternative, chaque assuré doit bien vérifier la clause de son contrat. Les sites de comparaison d'offres d'assurance santé peuvent aussi l'aider à évaluer ses avantages par rapport aux propositions d'autres établissements.
En outre, pour les affiliés à la mutuelle collective d'entreprise, le mieux est de demander des informations précises auprès de leur employeur.