Tous les mois, les passionnés de l’immobilier peuvent suivre l’évolution des prix communiquée par le Baromètre LPI-SeLoger. Le mois dernier, la tendance des marchés était toujours à la hausse, mais avec un soupçon de modération. Dans les détails, la progression des coûts d’achat de maisons est plus marquée que celle des appartements.

L’immobilier coûte toujours plus cher que le mois précédent dans les grandes villes françaises

La reprise de l'inflation est une opportunité à saisir pour ceux qui veulent souscrire un crédit bancaire. S'ajoutant à cela, la politique des taux bas qui profite mieux aux endettés qu'aux épargnants.

Ce qui conduit à un taux réel négatif plus que motivant pour les ménages qui veulent concrétiser leur projet immobilier. Le fait est qu'une acquisition de résidence, dans cette situation, permet de s'enrichir davantage.

Toujours est-il que le dynamisme du marché constaté auparavant s'est quelque peu ralenti, conduisant implicitement à une hausse modérée du prix d'achat du bien. Mais ce qui est certain, c'est que les tarifs appliqués dans les grandes agglomérations sont plus élevés que ceux imposés en zone rurale.

Une hausse de prix au ralenti et des ventes en repli

Si les prix de l'immobilier ont tendance à toujours s'accroître en France, notamment dans les métropoles, le baromètre LPI-SeLoger du mois dernier affiche un signe de modération.

Pour preuve, la progression tourne aux environs de 2%, sur un an, pour la majorité des grandes agglomérations. Seules Rennes et Limoges font figure d'exceptions en enregistrant une hausse de plus de 10% :

• +12,1% sur l'acquisition d'appartement pour la première ; • +10,3% pour la seconde.

Cette tendance s'explique essentiellement par l'atténuation de la dynamique du marché immobilier, comme l'affirment certains analystes :

Le ralentissement des prix immobiliers se confirme et le marché semble s'assagir.

En effet, les transactions n'ont pas été aussi fameuses que l'année dernière, sur la même période. Un repli de 2% a été observé sur les ventes d'immobilier. D'après le rapport :

Même si l'on a échappé au pire (la plupart des prévisions étaient plus pessimistes quant au niveau d'activité du marché immobilier), la demande en logements demeure frileuse et les ventes reculent.

Des disparités au niveau des prix

Il va de soi que l'évolution des prix du mètre carré n'est pas homogène dans tout le pays. Les métropoles attirent toujours davantage les accédants que les résidences se trouvant en milieu rural. Devant cette disparité, le recours aux services d'un expert en courtage immobilier est de mise pour trouver la meilleure condition tant au niveau du tarif que de l'assurance maison.


Il faut savoir en effet que l'écart est flagrant d'une localité à l'autre :

  • +12,4% pour les appartements rennais et +8,7% pour les maisons ;
  • +7,3% pour les appartements bordelais et +8,6% pour les maisons ;
  • +4,4% pour les appartements strasbourgeois et +1,1% pour les maisons ;
  • +4,4% pour les appartements nantais et +5,6% pour les maisons ;
  • +3,9% pour les appartements parisiens et +2,5% pour les maisons ;
  • +3,7% pour les appartements lyonnais et +5,9% pour les maisons.

Cette liste d'exemples mène à conclure que la disparité est aussi présente au niveau de la progression des prix suivant le type de résidence. En effet, le coût d'acquisition de maisons (+0,8%) augmente plus rapidement que celui des appartements (+3,4% cette année au lieu de +4,7% en 2018).