L’immobilier est un secteur à risque, car un souci dans l’une des phases de construction peut bloquer tout le chantier. À Toulouse, des acquéreurs de biens neufs ont fait les frais d’une défaillance de leur promoteur. Depuis une année, ces acheteurs attendent toujours avec impatience la livraison de leurs nouveaux logements, en vain.

Construction inachevée : le cauchemar des Toulousains se poursuit !

Toulouse : une ville propice à l'investissement immobilier

Depuis la crise économique de 2008, de nombreux programmes de défiscalisation immobilière ont été mis en place pour relancer le marché. Des dispositifs, comme la loi Pinel, ont vu le jour et les Français ont commencé à se réintéresser à ce secteur.

À Toulouse, les habitants sont nombreux à vouloir réinvestir dans la pierre, et privilégient plus particulièrement les programmes en VEFA (Vente en l'Etat Futur d'Achèvement). En effet, plus de 75 % des acquisitions immobilières dans cette ville ont été effectué par des investisseurs.

Arrêt des travaux de construction depuis plus d'un an !

Certes, l'investissement dans l'immobilier offre des avantages non négligeables. Cependant, il comporte des risques qui peuvent retarder la réalisation des travaux sur une durée indéterminée. Ce genre de situation s'est produite à Toulouse, où la construction de 60 logements a été suspendue en décembre 2017.


Selon le promoteur en charge du projet,

« Cet arrêt est dû à un problème d'assurance dommage ouvrage ».

D'après son porte-parole,

« La faillite de son assureur l'a obligé à cesser les travaux, vu qu'il n'était plus en mesure de rémunérer les artisans qui construisaient les logements ».

Malgré les explications du promoteur, il semblerait que ce ne soit pas un cas isolé. En effet, d'autres projets de cette même entreprise seraient en suspens, à cause d'un problème d'assurance défaillante.

Les mesures prises par le promoteur

Les retards de livraison impactent énormément l'image du promoteur. Conscient de ce problème, il a décidé de résoudre le souci dès que possible et de dédommager les investisseurs toulousains.

D'après son gérant,

« L'entreprise aurait trouvé une alternative en faisant appel à une nouvelle compagnie d'assurance ».

Ainsi, les travaux de construction pourront bientôt reprendre et le promoteur se chargera d'indemniser les acheteurs sur ses propres capitaux.