Le divorce entre le Royaume-Uni et l’Europe sera bientôt officiel. Mais les deux parties ont du mal à se séparer à l’amiable. Aucun accord n’a pour le moment été approuvé à l’unanimité. Si l’Union européenne et les députés britanniques n’arrivent pas à trouver un terrain d’entente, les citoyens risquent de payer les pots cassés.

Le Brexit va apporter son lot de casse-têtes aux citoyens européens

Quelle que soit l'issue des discussions, la vie des citoyens ne sera plus jamais la même

Bien plus que les autorités des pays concernés, les citoyens auront à faire face aux changements qui viendront avec le Brexit. Les rapports entre les Britanniques et le reste de l'Europe seront en effet quelque peu bouleversés.

Selon les notes publiées par la Commission européenne, les ressortissants britanniques ne seront plus officiellement des citoyens de l'UE. Ceux qui travaillent dans les autres États de l'Union devront pour leur part justifier d'un titre de séjour.

Ce document sera cependant plus facile à obtenir pour ceux qui habitent déjà dans leur pays d'accueil depuis plus de 5 ans.


Les travailleurs européens basés en Grande-Bretagne devront également régulariser leur situation en demandant le statut de résidents permanents.

Les personnes qui ne sont que de passage (que ce soit les Britanniques dans les autres pays de l'UE ou l'inverse) devront se munir d'une assurance voyage. Leur assurance maladie ne sera plus valable. Autrement dit, si un touriste français tombe malade à Londres, son assurance maladie ne pourra pas couvrir les frais de soins.

Conduire, acheter, téléphoner… tout risque d'être chamboulé

Les ressortissants anglais auront à assumer plus de changements. Par exemple, le permis de conduire britannique risque de ne pas être valide dans certains pays de l'Union. Il leur faudra ainsi se renseigner au préalable avant de s'aventurer au volant d'une voiture dans ces États.

Le mode de consommation devrait également connaître son lot de bouleversements. Les échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et le reste de l'Europe devraient donner lieu à des droits d'importation, y compris les ventes et achats en ligne.

Mais pour l'heure, les discussions autour du Brexit trainent en longueur. Et comme aucun consensus n'a pu être dégagé jusqu'ici, la Commission européenne a donné un nouveau délai de réflexion au gouvernement britannique pour décider de la marche à suivre.

Ce dernier aura donc jusqu'au 22 avril pour trouver un accord qui satisferait ses députés. L'objectif est de parvenir à une entente avant les élections européennes, c'est-à-dire avant le 23 mai.