D’ici 2024, de nouveaux équipements pourraient renforcer le système de sécurité obligatoire des voitures neuves déjà en vigueur depuis 2014. C’est du moins, l’intention du Parlement européen ainsi que ses pays membres qui y sont actuellement en train d’y réfléchir sérieusement. L’objectif principal étant de réduire autant que possible les risques d’accident de la route.

En France et dans l'Union européenne, de nouveaux systèmes de sécurité sont montés sur les véhicules neufs afin de limiter au mieux les accidents de la route. D'ailleurs, la mise en place de ces mécanismes est devenue obligatoire depuis le 1er novembre 2014.
Et d'après un communiqué émanant du Parlement européen, de nouveaux concepts pourraient bien s'ajouter à la liste comme le limiteur de vitesse, le freinage automatique d'urgence ou encore les fameuses Boîtes noires.
Soit autant de dispositifs qui contribueront à épargner des milliers de vies chaque année et qui auront, par la même occasion, de l'impact sur les contrats d'assurance.
Des nouveautés en coulisse
Le Parlement européen prévoit de rajouter de nouveaux systèmes de sécurité obligatoires à ceux déjà existants sur les véhicules neufs depuis 2014.
Et si l'on tient compte du protocole d'accord signé, le 12 février dernier entre l'Union européenne ainsi que certains pays comme l'Australie, le Japon ou la Russie, tous les modèles devront être équipés d'AEBS (freinage automatique d'urgence) d'ici 2020.
Vers 2021, viendra ensuite l'installation du mécanisme d'adaptation intelligent de la vitesse ou limiteur de vitesse si la proposition de loi s'y référant venait à être adoptée. Ce qui serait d'ailleurs le cas si l'on croit un membre du Parlement européen qui s'est exprimé en ces termes :
Les groupes politiques sont d'accord avec ce principe, donc il devrait logiquement être adopté.
En 2022, viendront ensuite les « Boîtes noires » qui, d'après cet organisme international devraient s'ajouter aux équipements existants en soutenant que :
Tous les véhicules seront équipés d'enregistreurs de données d'événements qui enregistreront les données critiques relatives aux accidents quelques secondes avant qu'ils ne se produisent.
La réduction des accidents routiers comme motivation
En s'acharnant sur la mise en place de ces différents systèmes, la motivation principale du Parlement Européen ainsi que de ses pays membres est de réduire autant que possible les accidents de la route. Mais puisqu'on n'est jamais trop prudent, le plus sage serait de souscrire à une assurance tout risque ou à d'autres formules afin de se prémunir au mieux.
D'ailleurs, ces mécanismes obligatoires susmentionnés font preuve de beaucoup de maturité. En ce qui concerne les « Boîtes noires » par exemple, elles servent à prévenir les risques si l'on tient compte d'un communiqué du Parlement qui a soutenu que leur but principal est de :
Recueillir des informations en cas d'accident et mieux déterminer la cause des accidents en vue de réduire la mortalité routière.
Pour ce qui est du limiteur de vitesse et de l'AEBS, ils visent principalement à diminuer au mieux les accidents mortels. À Marc Tarabella, un député européen de préciser :
Cette mesure devrait même sauver 25 000 vies sur 16 ans et diminuer de près de 140 000 le nombre de blessés graves.