Pour ce premier trimestre, les ventes de voitures en Chine sont en repli, d’après les statistiques d’une fédération professionnelle : -15,8 % sur un an en janvier, -13,8 % en février et -5,2% en mars qui enregistre le plus bas recul depuis neuf mois consécutifs. Les chiffres présentés par l’Association chinoise des constructeurs automobiles (CAAM) confirment cette tendance baissière. Seulement 2,52 millions de véhicules neufs ont été vendus en mars.

Le secteur automobile en recul depuis 2018
En 2018, le marché de l'automobile chinois a été à la traîne, une première depuis trois décennies. En effet, les ventes ont diminué drastiquement (- 2,76% avec 28,08 millions de véhicules vendus) après l'éclaircie de 2017 (+ 3 %) et la croissance spectaculaire de 2016 (+ 14 %).
Le contexte chinois morose semble persister cette année, d'autant plus avec les incertitudes nées des relations commerciales tendues entre la Chine et les États-Unis.
Les chiffres inquiétants du premier trimestre n'augurent rien de bon pour les professionnels de l'assurance auto. Ces derniers seront aussi présents lors du salon automobile de Shanghai qui s'ouvrira d'ici quelques jours. C'est le point de rencontre entre les constructeurs des quatre coins du monde et les amateurs de voitures.
Les voitures à « énergies nouvelles » s'en sortent mieux
Pour tenter de freiner la chute des ventes de voitures, des mesures ont été mises en place par la Chine en faveur notamment de l'industrie automobile.
Des baisses d'impôts, de charges sociales et de TVA dans différents secteurs d'activités sont ainsi prévues pour aider les constructeurs à remonter la pente.
Dans cette conjoncture économique difficile, les fabricants de voitures électriques et hybrides ont tout de même réussi à tirer leur épingle du jeu avec une progression des ventes de +53,6 % sur un an.
Même si les ventes sont minimes (126 000 unités soit 5% du volume total), ces voitures à « énergies nouvelles » continuent de séduire de nombreux amateurs.
Pour soutenir cette dynamique, le gouvernement chinois envisagerait d'accompagner la croissance de ces voitures écologiques en exigeant aux constructeurs des quotas minimums de production.