La « Révolution numérique » aura apporté son lot de bouleversements, mais aura servi en très grande partie à améliorer la vie quotidienne de tout un chacun, et ce, dans quasiment tous les domaines. Le parfait exemple avec ces deux nouvelles applications ayant pour vocation de faciliter l’accès aux soins et aux autres services médicaux.

Un laboratoire ambulant
Une des applications nouvellement développées qui devrait connaître un succès retentissant : le Lab2u édité par l'entreprise éponyme. Grâce à cette appli mobile utilisable depuis octobre dernier, il est possible de demander l'intervention à domicile d'une infirmière pour effectuer une prise de sang en vue d'une analyse.
Pour le moment, l'appli n'est accessible qu'aux personnes habitant Lyon, mais la start-up promet un déploiement progressif, avec Paris comme cible prioritaire.
Pour assurer le service et dispenser les patients de longues files d'attente rencontrées habituellement dans ce type d'établissements, la start-up s'est alliée avec un célèbre réseau d'infirmières libérales.
Concernant les tarifs, la start-up n'a pas communiqué le coût de l'intervention, mais rappelle que
« Les frais de déplacement de l'infirmière restent à la charge du patient ».
Pour une intervention dans la banlieue lyonnaise, il faut compter 4 euros.
Quand le service sera opérationnel à Paris, comme les frais de transport y sont un peu plus chers, ces frais s'élèveront à 6 euros.
Une plateforme efficace de mise en relation
Pour les personnes à santé fragile, une autre application vient également d'être développée, mais est seulement disponible sur Paris pour le moment. Baptisée Docadom, celle-ci permet de faire intervenir en urgence un médecin se trouvant à proximité. Pour obtenir la liste des professionnels les plus proches de l'utilisateur, l'application s'appuie sur la technologie de la géolocalisation.
À terme, l'application devrait permettre de lutter contre le manque de médecin, notamment dans les villes les plus reculées.
La start-up derrière ce projet travaille avec un réseau de médecins, parfois de jeunes sortants d'université qui n'ont pas encore pu devenir résidents dans les hôpitaux ou qui n'ont pas pu ouvrir leur propre cabinet.
Pour ceux qui souhaitent consulter un médecin plus expérimenté, la start-up peut également les mettre en contact avec des médecins nouvellement retraités, qui cherchent à arrondir leur fin de mois.
Comme la pratique est totalement légale, la plupart des frais de soins sont remboursés par la Sécurité sociale.
Ceux qui ne sont pas remboursés peuvent être pris en charge par des mutuelles, pour peu que le patient en soit affilié.