Le nombre de nouvelles immatriculations en France a baissé en mars dernier par rapport à 2018 à la même période. Les observateurs imputent ce repli au nombre un peu plus élevé de jours fériés pendant le mois en question en comparaison avec celui de l’année dernière. Toutefois, le mois de mars est loin d’avoir été mauvais pour tous les constructeurs.

Le marché automobile français a connu un léger trou d’air en mars

Hormis Volkswagen, les constructeurs étrangers accusent le coup !

Les affaires vont bon train pour le groupe Volkswagen en France. Contrairement à ses compatriotes allemands BMW et Mercedes qui enregistrent un recul de leurs ventes, le groupe a vu ses chiffres croître de +7,1 %. Il conforte ainsi sa place de N° 1 des constructeurs étrangers en France.

VW doit ce succès en grande partie à ses marques Skoda et Seat, dont les hausses respectives de +15,8 % et de +10,1 % compensent la performance mitigée d'Audi (+0,2 %).

Quid des autres constructeurs ? Les temps sont durs pour à peu près tout le monde. Que ce soit pour le groupe formé par Fiat et Chrysler, ou bien pour Ford ou encore Nissan, la tendance est à la baisse, avec respectivement -15,7 %, -9,8 % et -33,6 %.

Les groupes français connaissent des fortunes diverses

Le groupe PSA, constitué de Peugeot, Citroën, Opel et DS, a connu un mois de mars en demi-teinte. Globalement, les ventes ont diminué de -1,5 % par rapport à l'année dernière. Mais en analysant en détail les résultats de chacune de ses marques, l'on constate que tout n'a pas été noir pour le constructeur tricolore.


Par exemple, Citroën a enregistré une hausse spectaculaire de +9,7 %, portée par ses deux nouveaux modèles C3 Aircross et C5 Aircross. Ce succès met également en exergue la préférence des acheteurs pour les SUV.

Du côté d'Opel, les feux sont aussi au vert, puisque la marque floquée de « Z » a vu ses ventes progresser de +8,5 %.

Finalement, ce sont Peugeot et DS qui plombent les chiffres du groupe, la marque au lion accusant un repli de -8 % pendant que sa camarade a subi un énorme recul de -21,8 %.

Pour le cas du groupe Renault, l'éclaircie vient de sa filiale Dacia qui a constaté une hausse de +13,8 % de ses ventes, alors que celles de la marque au losange, pour sa part, ont terminé en retrait à -6,6 %. Toutefois, Renault reste le deuxième plus grand acteur en France avec 27,5 % de part de marché.

Les signes montrant que les souscriptions de nouvelles assurances voiture allaient baisser étaient visibles depuis le mois de septembre dernier, une chute qui coïncide avec le durcissement des normes d'homologation WLTP.