Les passionnés d’aviation pourront-ils voir un jour un véhicule terrestre capable de s’envoler dans les cieux ? Les spécialistes du domaine comme l’européen Airbus et le chinois Ehang en sont encore aux expérimentations. Si les constructeurs misent sur la rapidité et la praticité d’usage, il serait encore tôt d’imaginer le prix d’une course.

Les voitures volantes vont-elles finir par révolutionner les modes de transport urbains ?

De nombreux constructeurs œuvrant dans le domaine de l'aviation multiplient les essais pour être les premiers à lancer des prototypes de véhicules hybrides. Il est notamment question de véhicules dont les caractéristiques sont similaires à ceux des avions d'une part et des voitures de l'autre.

Certains acteurs s'y sont déjà essayés en faisant décoller verticalement des aéronefs électrifiés dans lesquels peuvent s'installer trois individus au plus. Jusque-là, une centaine d'échantillons a été enregistrée. Pour l'heure, les fabricants doivent faire face à de nombreux défis. En effet, l'Aeromobil 3.0 a subi un crash en plein test le 8 mai 2015.

Quelques essais ont déjà été réalisés par les géants de l'aéronautique et les professionnels du transport

Comme certains avionneurs, la jeune pousse allemande e-Volo souhaite se faire une place dans le secteur des taxis aériens, avec son Volocopter deux places. Un premier essai a été mené à Dubaï au mois de septembre dernier. L'Administration locale espère que ce véhicule desservira la ville d'ici 2030. Si tout se passe comme prévu, les véhicules motorisés devraient représenter 25 % du trafic.


En espérant remédier aux problèmes d'embouteillages dans le futur (décennie 2020), le géant européen Airbus compte mettre à la disposition des populations sa voiture volante monoplace Vahana et son CityAirbus, un véhicule doté de quatre hélices.

Ce dernier aurait-il été inspiré de l'américain Uber, qui prévoit d'assurer le transport de ceux qui viennent de l'aéroport de Dallas vers le centre-ville en seulement 8 minutes ? Le projet Elevate d'Uber a été présenté en octobre 2016.

Quelle certification pour un véhicule qui est à la fois un aéronef et une voiture ?

Si les professionnels de l'aéronautique parviennent à faire décoller leurs véhicules volants sans encombre, ils devront préalablement s'engager dans une démarche de certification. Il reste à savoir quand ils pourront le faire vu que les autorités de surveillance de l'espace aérien ne reconnaissent, pour l'heure, que les drones, les hélicoptères et les avions. Quel pourrait être le prix affiché par les assureurs spécialisés dans la couverture d'aéronefs lors d'une simulation assurance ?

En tout cas, les acteurs du secteur redoublent d'inventivité pour concevoir des taxis volants qui procurent une autonomie suffisante pour s'aligner avec les autres moyens urbains. Pour ce faire, ils misent sur la propulsion électrique. Ils travaillent également sur la combinaison des avantages de la voiture et de ceux de l'avion. Il est aux antipodes du premier moyen de transport en termes de praticité de pilotage et d'entretien.